Monsieur Zhu Fushou le martèle, il n'a pas l'intention de « manger » le lion. Au contraire, il veut le soigner pour le faire grandir, jusqu'à prendre des risques pour lui. « C'est un grand soutien que nous apportons à PSA dans le contexte de ses difficultés actuelles. Dongfeng est prêt à partager les risques. Cela montre notre confiance en notre partenaire français », a-t-il assuré tant au Figaro qu'au quotidien les DNA. « C'est une coopération gagnant-gagnant. Ce n'est pas un achat, il s'agit d'aider PSA à retrouver la croissance. »


Le même patron rappelle qu'il connaît bien les blasons Citroën et Peugeot. La coopération a commencé en 1992 avec les chevrons pour s'étendre au cousin de Sochaux dix ans plus tard. C'est même grâce à ses troupes que l'on connaît Peugeot en Chine. En clair, si Dongfeng voulait du mal au groupe PSA, ça se saurait depuis longtemps. « Nous créerons des synergies en Chine et sur les marchés asiatiques » a promis le ponte, élargissant même son horizon au delà de PSA : « nous avons une histoire commune très positive et je vois un très bel avenir pour Dongfeng avec les entreprises françaises. »