Suite à l'épisode de pollution persistant, la mairie de Paris demande à l'Etat l'instauration de la circulation alternée pour demain.

L'histoire n'est qu'un éternel recommencement : un an presque jour pour jour après la mise en place de la circulation alternée en mars 2014, la maire de Paris Anne Hidalgo demande son retour pour demain vendredi. Si l'Etat valide la demande, la mesure s'accompagnerait de la gratuité des transports en commun. Les gratuités en cours, comme le stationnement résidentiel par exemple, sont maintenues jusqu'à nouvel ordre.

Pour rappel, la circulation alternée a été instaurée à deux reprises : en octobre 1997 et en mars 2014. Paris l'avait demandée une nouvelle fois en septembre dernier, mais l'Etat n'avait pas donné suite à la requête de la capitale.


Christophe Najdovski dénonce la lenteur administrative

L'adjoint aux transports de la mairie de Paris Christophe Najdovski (EELV) pointe les textes actuels, inadaptés selon lui pour réagir en cas de pic de pollution : « Aujourd'hui, pour agir et imposer par exemple la circulation alternée, il faut attendre au moins deux jours pour voir si les prévisions d'Airparif sont bonnes » a-t-il dénoncé chez nos confrères de BFMTV.

Si la circulation alternée est validée, elle prendra effet de 5h30 à minuit dans la capitale, ainsi que dans 22 communes de la petite couronne issues des départements des Hauts-de-Seine (92), Seine-Saint-Denis (93) et Val-de-Marne (94). Les automobilistes qui ne respectent pas la mesure s'exposent à une amende de 22 euros, voire d'une immobilisation du véhicule.