Lors de l'interview accordée à la presse internationale mardi à Monte Carlo, Patrick Faure a annoncé officiellement son départ à la retraite tout en ne donnant pas de date précise, laissant ce choix à Carlos Ghosn. Patrick Faure, qui aura 60 ans cette année, quittera donc la tête du Team RenaultF1 après l'avoir dirigé pendant 21 ans.

En ce qui concerne l'avenir de l'écurie, Patrick Faure est resté très évasif. Après le départ fin 2006 de Fernando Alonso pour McLaren Mercedes, le retrait du sponsor principal, Mild Seven, en raison de la législation française antitabac et le départ du manufacturier Michelin, plusieurs changements vont devoir s'opérer au sein de l'écurie.

Pour les pilotes, Renault devrait faire confiance, comme par le passé, aux jeunes pilotes. Comme Fernando Alonso l'a fait en son temps, peut on donc penser que Heikki Kovalainen suivra le même chemin en remplaçant, la saison prochaine, Fernando Alonso ou Giancarlo Fisichella ? Selon Patrick Faure, il est bien trop tôt pour répondre à cette question. Pour l'instant, la préoccupation première est le GP de Bahrain, la question du remplacement de Fernando Alonso se précisera à mi saison.

Fin 2006, le sponsor principal du Team RenaultF1 partira conformément à la législation antitabac. Pour l'écurie, il sera donc très difficile de remplacer Mild Seven et ce remplacement ne pourra se faire que par la venue de 2 ou 3 nouveaux sponsors moins important. Selon Patrick Faure, l'un d'entre eux pourrait être une marque de boissons........ “gazeuses”. Verra t on donc un jour apparaître le logo de Perrier ou celui d'Orangina sur le museau des monoplaces Renault ? ou peut on penser, en faisant un petit retour en arrière, voir réapparaître le logo des boissons alcoolisées qui avaient été, à leur tour remplacées par les cigarettiers ? Si l'on considère le budget colossale investi par les cigarettiers dans le petit monde de la F1, les boissons “gazeuses” auront elles les moyens de les remplacer ? Cependant, Patrick Faure voit aussi une évolution du sponsoring de la F1 par la mondialisation entraînant dans son sillage des investisseurs cherchant à valoriser leurs entreprises par l'intermédiaire de la F1.