Pegasus Racing


La course de la nouvelle Norma M200P a basculé au tournant de la quatrième heure dans le virage du Karting. Frédric Da Rocha, alors au volant, arrive dans les roues de la Spyker GT2 qui est sortie de la piste à quelques kilomètres de là. Il la dépasse à la sortie du « S » Porsche, mais voit pointer une des Audi officielles. Dans la confusion créée par ces trois voitures abordant à des vitesses différentes un des endroits les plus périlleux du circuit, Frédric Da Rocha est heurté par la Spyker et tape le mur extérieur. Il s’immobilise, puis parvient à repartir au ralenti pour rejoindre le stand. Les mécaniciens commencent à démonter la suspension arrière droite et la transmission. Rapidement, les craintes convergent vers la boite de vitesses. Ces craintes s’avèrent fondées, même si la fonderie est intacte : l’équipe se met à la recherche de la petite pièce endommagée sans laquelle il est impossible de repartir. Après avoir interrogé le constructeur X-trac, il faut malheureusement se rendre à l’évidence : c’est l’abandon.


Olivier Pla


Le pilote toulousain rêvait sans doute de podium au volant de sa Ginetta Zytek engagée par l’écurie Quifel ASM en LMP2. Malheureusement, après une immobilisation aux stands pendant plus de deux heures, suite à une sortie de piste de l’un de ses équipiers, il n’aura pu faire mieux qu’une septième place de la catégorie… « C’est toujours bien de finir Le Mans, mais nous voulions plus. Nous avions le potentiel pour viser le podium. C’est par conséquent une déception. Passer sous le drapeau à damiers est néanmoins une belle récompense pour l’équipe, qui a de nouveau fait du très bon boulot. Désormais, nous sommes tournés vers la deuxième partie des Le Mans Series, avec trois circuits que j’apprécie au programme. Nous voulons terminer dans les trois premiers du championnat et gagner des courses comme nous l’avons fait à Spa », a déclaré Olivier Pla à l’issue de la course.