De nombreux utilitaires sont actuellement renouvelés, chez Renault ou Opel par exemple. Dans la gamme haute partagée par Citroën, Fiat et Peugeot, c’est ce dernier qui a obtenu le premier le droit de présenter son véhicule restylé, le Boxer. Si le nouveau Boxer intègre une face avant complètement revue et tenant compte des nouveaux codes stylistiques de la maison au lion, ne vous fiez toutefois pas aux seules apparences. Car ce Boxer évolue en profondeur, pas tant dans ses capacités d’utilitaire propre – puisqu’il ne s’agit que d’une version restylée – mais par ses capacités mécaniques.


Le Boxer restylé est équipé de 6 motorisations Diesel de dernière génération avec FAP répondant à la norme Euro 5 :

- le 2.2 l HDi FAP 110 développe 81 kW et 250 Nm à 1 750 tr/mn. Ce moteur 4 cylindres turbo est doté d’un bloc en fonte, d’une culasse en aluminium, de 16 soupapes et de deux arbres à cames en tête ;

- le 2.2 l HDi FAP 130 et le 2.2 l HDi FAP 150 développent respectivement 96 kW et 320 Nm à 1 800 tr/mn et 110 kW et 350 Nm à 1 750 tr/mn. Par rapport à la version 110 ch, ils adoptent un mode de refroidissement des pistons et une cartographie moteur spécifiques. Ces 2 moteurs peuvent être associés à la technologie Stop and Start ;

- le 3.0 l HDi FAP 180 développe 130 kW et 400 Nm à 1 400 tr/mn. Son système d’injection par rampe commune Common Rail est capable de réguler la pression de 450 à 1 800 bars en fonction de la demande.

Peugeot Boxer restylé: pas tout nouveau mais tout beau et plus économique

Equipé des moteurs 2.2 l HDi le nouveau Boxer affiche des gains de consommations jusqu’ à 1,3 l/100km, soit 34g de CO2/km, sur la version L3H2 2.2 l HDi 130 par rapport à la version remplacée. L’arrivée de la technologie Stop & Start sur les motorisations 2.2 l HDi 130 et 150 permet une consommation de carburant « parmi les meilleures du marché », avec un gain supplémentaire de 0,5 l/100km en zone urbaine, et une réduction moyenne des émissions de CO2 de 5 g/km sur cycle mixte. Notez que les moteurs équipés d’une chaîne de distribution bénéficient d’un intervalle d’entretien allongé à 48 000 km ou 2 ans.