Côté sportive, Alfa Romeo occupe l'actualité depuis quelques mois avec la 4C, mais il ne faut pas oublier l'une des dernières créations au biscione, la 8C. D'emblée, avant de plonger dans les méandres des chiffres, des chronos et des caractéristiques techniques, on ne peut pas ne pas remarquer la plastique de cette italienne qui fait honneur aux gênes de sa marque. Et pour cause, si cette 8C est aussi désirable, c'est qu'elle reprend en partie les lignes d'une ancêtre qui est un véritable collector chez Alfa Romeo, la 33 Stradale.


Le dessin de cette 8C est donc une force majeure pour une auto qui, pourtant, est loin d'égaler la concurrence sur certains points, et en particulier une certaine F430. La Ferrari est bien plus technologique que l'Alfa Romeo qui fait une croix sur de nombreuses béquilles électroniques. Tant mieux diront certains, tant pis diront les autres, mais le résultat est que l'Alfa Romeo est une véritable machine pour les conducteurs (pilotes ?) qui aiment les sensations à l'ancienne, si l'on en croit en tout cas les différents essais. Seul bémol sur ce tableau plein de points positifs : le poids. La 8C, pourtant pas énorme sur le plan du gabarit, pèse tout de même près de 1600 kg. Cela ne viendra toutefois pas gâcher les vocalises du V8 4.7 déviré du bloc de la GranTurismo, réalésé pour l'occasion. Ce moteur, en position centrale avant, permet à cette 8C d'afficher un équilibre des masses proche de la perfection.


Finalement, peu importe les données, cette 8C plaît immédiatement au premier coup d'oeil, et c'est bien là une des marques de fabrique d'une Alfa Romeo.