La première supercar d'Audi a démarré sa carrière avec huit cylindres derrière les deux sièges, mais Audi, qui prépare la future génération de R8, a profité de la synergie de groupe et notamment de la filiale Lamborghini pour déposer le V8 d'origine et le remplacer par le V10 de la Gallardo !


Evidemment, en coupé, c'était déjà tonitruant avec une auto pour le moins transcendée. Nous en venions presque à nous demander quel était l'intérêt de la variante V8 tellement elle paraît timide à côte de sa grande sœur qui développe autant de « bourrins » que la Gallardo, à savoir 525 ch.


Pire encore, si la R8 souffre de la comparaison avec la version V10, que dire de son positionnement face à la R8 V10 Spyder. Déjà que le dix cylindres se fait très largement entendre dans la version coupé, enlever le toit est probablement la meilleure idée qu'a eu Audi pour sa R8 V10.


Même si le caractère et les lignes sont bien plus sages que sur la Gallardo qui représente la folie italienne, la R8 V10 garde ce petit quelque chose qui la rend spéciale. La rigueur allemande a beau être omniprésente sur cette auto à la finition exemplaire, elle est largement dépassée au tableau des qualités principales par le chant et la forme de ce dix cylindres. Malheureusement, ce genre de moteur est en voie de disparition. Dommage vous dites ?