La Donkervoort D8 est une voiture véritable « mauto » se destinant aux durs, aux vrais, aux tatoués, à la recherche d'un concept dédié uniquement au plaisir sans concessions. Il n'y aucun doute concernant les inspirations de cette barquette, qui assume pleinement ses liens avec la Lotus Seven, au chapitre esthétique toutefois, car pour la partie dynamique elle n'a plus rien à voir avec la petite anglaise à ses débuts.

Et pourtant il faut reconnaître que la D8 ne boxe pas tout à fait non plus dans la même catégorie que la Catheram CSR200 malgré un niveau de puissance proche, et un concept initiale presque similaire.

Sous son capot, on ne retrouve plus comme autrefois les blocs Cosworth, mais le très fiable, et plus progressif moteur 1,8l turbo VAG d'une puissance de 210 chevaux, valeur respectable lorsqu'elle est rapportée à son poids de 630 kilos.

Au niveau performances elle frôle avec les 240 km/h en pointe, et franchit le 0 à 100 km/h en 4 secondes. Mais son univers est l'asphalte des circuits ou son châssis typé fait merveille lui permettant de sauter d'un virage à un autre avec une vivacité impressionnante. On regrette cependant que cette efficacité ne soit pas aussi flagrante sur petites routes, ou le pilote doit avoir une certaine expérience pour en tirer la quintessence.