Des petits airs de Carrera GT pour le Boxster Spyder, et une manière subtile de redynamiser ce cabriolet sympathique.

Le lien de parenté avec le 550 Spider de 1953 est clairement affiché, avec un traitement très typé. La chasse aux kilos superflus fut un axe de travail pour les ingénieurs de chez Porsche qui sont arrivés au poids intéressant de 1275 kilos, avec notamment l’utilisation de portes en aluminium, ainsi que 21 kilos gagnés sur la capote. Car ne l’oublions pas, ce bolide a été créé pour rouler cheveux au vent.

Mais l’objectif est aussi et surtout d’offrir des performances, de l’efficacité, et du plaisir, et dans ces registres le Boxster s’est toujours imposé comme une valeur de référence.

D’ailleurs le châssis évolue de manière considérable avec une suspension spécifique, un autobloquant d’origine (alléluia) et pas d’autres petites bricoles permettant de digérer une mécanique velue, en 6 cylindres bien évidement. Un 3.4l à injection directe d’une puissance de 320 chevaux.

De quoi lui permettre d’atteindre les 100 km/h en 4.8 secondes, et de pointer à 267 km/h.