Il ne manquait plus que le feu vert du tribunal des faillites pour valider ce point important du plan de restructuration et c’est maintenant chose faite : Fiat reprend officiellement Chrysler.

Tout d’abord, un consortium, appelé Chrysler Group LLC, avait été créé regroupant à 20% Fiat et à 68% le syndicat automobile américain UAW, le reste se divisant entre les états américain et canadien et le groupe italien gardant le contrôle opérationnel. L’étape suivante était le transfert des actifs de Chrysler LLC vers Chrysler Group LLC, mais ce mouvement devait encore être approuvé par Arthur Gonzalez, juge new-yorkais de son état chargé du dossier par le tribunal des faillites. L’affaire s’annonçait ardue, puisque pas moins de 340 objections avaient été déposées, notamment par des fonds de pension de l’Indiana et par les 789 concessionnaires sur les 3188 existants qui ont vu leur licence résiliée par Chrysler.

Après trois jours d’audience, c’est tard dans la nuit de dimanche à lundi que le juge Gonzalez a fait connaître sa décision, en validant cette cession et en rejetant toutes les objections, et la procédure entrera en vigueur vendredi midi heure de New-York, un délai record. Chrysler Group LLC devra en outre verser 2 milliards de dollars aux créanciers. Les opposants à l’opération ont annoncé leur intention de vouloir faire appel.