Les ouvriers italiens de Fiat taclent le Puretech français de Stellantis
Alors qu’ils s’inquiètent de l’avenir de leurs emplois, les ouvriers de l’usine italienne de Stellantis à Termoli fabriquant le moteur essence de Fiat en profitent pour critiquer celui produit en France qui a fait tant parler depuis des années.

L’arrivée de la nouvelle Fiat 500 Hybrid est une bonne nouvelle pour les ouvriers de l’usine italienne de Termoli : elle signifie que le petit moteur 1,0 litre Firefly, dont quasiment toutes les variantes se sont récemment éteintes sur le marché automobile européen, va rester pendant quelques années de plus sous le capot de la petite auto urbaine. Ce moteur est aussi toujours utilisé par la Panda qui doit elle aussi rester au catalogue au moins jusqu’à l’année prochaine.
Hélas, les projets de transformation de cette usine de Termoli en nouveau centre de fabrications de batteries pour voitures électriques ont pris du plomb dans l’aile. Les ouvriers de l’usine de Termoli, qui espéraient que leur site allait devenir un lieu de fabrication des batteries ACC, attendent ainsi des nouvelles rassurantes au sujet de l’avenir de cette usine.
« Nos moteurs sont fiables contrairement aux moteurs français »
A l’occasion de manifestations publiques, les ouvriers de l’usine de Termoli ont brandi plusieurs slogans assez forts comme le rapportent les spécialistes d’Italpassion, dont certains s’en prenaient carrément aux moteurs essence produits par Stellantis en France et tristement connus sous le nom « Puretech » jusqu’à l’année dernière.
« Les moteurs construits ici sont de bonne qualité, contrairement à ceux fabriqués en France », pouvait-on ainsi entendre pendant la manifestation.
Une rivalité entre les équipes italiennes et françaises
Il faut dire que depuis de longues années, les équipes des marques italiennes du groupe Stellantis et celles de ses marques françaises et allemandes se sont parfois brouillées autour de points de rivalités. Une source interne au groupe Stellantis nous a par exemple soutenu que lorsque des produits de Peugeot, Opel ou Citroën étaient assemblés sur les mêmes lignes que des véhicules de Fiat ou d’autres marques italiennes dans des usines transalpines, certains observateurs des marques non italiennes soupçonnaient les employés de l’usine de négliger délibérément le travail pour les autos de leurs enseignes par rapport à celui sur les voitures de Fiat, Lancia ou Alfa Romeo.















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