Il y a de l'eau dans le gaz entre la Russie et Renault ! Le constructeur français avait acquis fin mars 25% du groupe russe Avtovaz et un milliard d'euros dans l'entreprise. Le secteur promettait d'être florissant, mais la crise a fortement touché le marché russe.

Aujourd'hui, Avtovaz a 1.2 milliard d'euros de dettes. Après avoir renfloué l'entreprise a auteur de 570 millions d'euros, le gouvernement de Poutine a été assez clair sur la position que doit tenir Renault:

"Soit Renault participen à l'avenir au financement de l'entreprise, soit nous allons devoir nous mettre d'accord sur la hauteur de leur part."

Un analyste russe est revenu sur l'impact de l'affaire d'Opel sur le marché russe, et sur les conséquences que cela a eu sur les constructeurs nationaux:

"Par conséquent, le gouvernement doit faire le ménage dans ses relations. Cela signifie que Renault devra soit participer à la restructuration, ce qui se terminera par une position plus modeste, soit sortir du capital."

Chez Avtovaz, on s'apprête à licencier près de 27 000 salariés sur les 102 000 que compte le groupe. Renault est donc en position délicate dans cette situation, espérons que le constructeur français ne se fasse pas... roubler.