Le diagnostic de Mahathir Mohamad, qui est à l'origine de la création de la marque malaise Proton, il y a une vingtaine d'années est clair. Le constructeur ne pourra pas continuer seul dans les années à venir. Voilà en substance ce qu'il vient de déclarer auprès de Bloomberg.

Selon lui, le constructeur "reporte tout le temps des pertes financières alors que de nombreux modèles de la gamme se vendent mal".

Voilà des propos à même de relancer les rumeurs de partenariat étroit avec voire de reprise par un autre constructeur. Rumeurs qui ont déjà prêté dans les mois qui viennent de passer de telles intentions aux groupes Volkswagen et PSA Peugeot Citroën. Pas étonnant dès lors que Proton et ces derniers ont déjà des accords en cours.

D'autres possibilités existent aussi du côté de la Chine avec Jinhua Youngman Automobile Group Co. et Chery Automobile Co. Du côté indien également avec pourquoi pas Mahindra. Du côté japonais, enfin, les noms de Toyota et Honda sont également avancés.

Rappelons juste pour terminer que Lotus est détenu par Proton.