Les députés UMP ayant mené depuis quelques jours la fronde contre le gouvernement se disaient hier satisfaits de la décision de Claude Guéant de renoncer, du moins temporairement, à la suppression des panneaux indiquant les radars fixes.


Décidément, il devient de plus en plus difficile de s'y retrouver entre les déclarations des uns et des autres. Les mesures annoncées par le gouvernement en réaction aux chiffres désastreux de la mortalité routière au premier trimestre 2011 n'ont satisfait personne et déclenché une mini-révolution dans le monde des automobilistes au point que les députés de la majorité, flairant le filon électoral, se sont à leur tour lancés dans la dispute. Hier, ils pensaient avoir obtenu gain de cause alors que Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, annonçait que la suppression des panneaux serait suspendue jusqu'à ce qu'un accord soit trouvé.


Aujourd'hui, Monsieur Guéant a du regretter ses paroles ; François Fillon a en effet, ainsi que le rapportait ce matin François Baroin, soutenu en Conseil des Ministres que les panneaux allaient bien être démontés progressivement dans les prochains jours et que la réaction des élus étaient une simple « erreur d'interprétation ».


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