La nouvelle stratégie de Renault-Nissan concernant les véhicules électriques vous a été dévoilée lundi par Denis. L'essentiel du projet est localisé en Israël grâce à l'implication du gouvernement local et la commercialisation est prévue pour 2011.

On pouvait se poser alors la question : bein, et nous alors ?

Carlos Ghosn vous a entendu et il nous donne la réponse. Le patron de l'alliance Renault-Nissan a déclaré aujourd'hui qu'un modèle de véhicule électrique destiné à la France était en cours d'étude pour une commercialisation en 2012.

L'objectif est de proposer un modèle badgé Renault mais aussi un autre badgé Nissan. Le plus intéressant est que l'objectif avoué est de se situer à un prix équivalent, sinon inférieur à celui d'un modèle essence, notamment grâce au bonus fiscal de 5000 euros qu'offrirait ce type de véhicule.

Carlos Ghosn pense que ces autos seront essentiellement utile en ville et le modèle sera donc une citadine légère (Twingo ?)que Renault entend déjà diffuser à grande échelle à travers les flottes d'entreprises, telles que celle de la Poste.

Carlos Ghosn fait donc le pari du tout électrique laissant apparemment les "joies" onéreuses de l'hybride à son concurrent PSA. Ce pari d'abandonner la très chère phase hybride qui ne peut objectivement être que transitoire, pourrait permettre à Renault de rattraper son retard d'un coup d'un seul en matière d'énergies alternatives pour l'automobile.

Mais comme d'habitude, c'est le produit qui fera le marché et on attend donc les premiers prototypes et leurs caractéristiques.

source: La Tribune