Quelques grammes d’économie et de stratégie « bien senties » alors que notre rédaction quasi au complet déverse un flot continu de news liées à l’actualité immédiate du Salon de Genève.

Hier, soit le lundi 1er mars 2010, Renault a inauguré la deuxième phase de l’usine Avtoframos à Moscou en présence de Carlos Ghosn, président directeur général de Renault, et de Youri Loujkov, Maire de Moscou. Inaugurée en avril 2005, avec une capacité de production initiale de 60 000 véhicules par an et un investissement de 230 millions d’euros, l’usine moscovite de Renault porte ses capacités à 160000 unités par an grâce à un investissement complémentaire de 150 millions d’euros. La Sandero, qui débarque sur le marché russe dès maintenant, devient le deuxième véhicule de Renault, après la Logan, à être produit en Russie dans l’usine Avtoframos.

Pour avoir quelques repères utiles en tête, sachez qu’en 2009, Renault a été la cinquième marque en Russie, détenant 5% de part de marché, notamment grâce aux ventes de la Logan, n°1 des véhicules de marque étrangère (53869 Logan sur 72284 ventes). Avec la Sandero, Renault entend poursuivre sa progression en Russie. Le nouvel SUV Duster ne devrait pour sa part par tarder à rejoindre le marché russe. Mais où sont les modèles Renault ? Logan, Sandero, Duster sont tous des véhicules, à la base, de marque Dacia... Sans doute faut-il compter, avec une telle stratégie, sur une montée progressive en gamme. Le temps de Renault en Russie n'est-il pas encore venu?