Un million de voitures low-cost vendues, voilà l'objectif que s'était imposé le groupe Renault pour cette année 2012. Le rythme de croissance du segment était tel que l'on pensait tout cela facilement réalisable mais la crise et d'autres paramètres sont venus gripper tout ça. Ainsi, lors de la présentation Presse des nouvelles Dacia Logan et Sandero, Arnaud Deboeuf, responsable de la gamme, a admis au journal Les Échos que la conjoncture allait compliquer la tâche.


« Ce sera limite, nous serons peut-être à 950,000, peut-être à 1,02 million, cela va se jouer à pas grand-chose. »


Preuve s'il en était que même ce segment planétaire qui ne nous est pas forcément destiné est touché par la crise qui sévit essentiellement en Europe de l'Ouest. En effet, les ventes sur le marché européen représentent tout de même 17,8% du total. Autre cause du ralentissement, le durcissement des sanctions économiques imposées à l'Iran où la Logan est produite. Reste que les ventes seront de toute façon en progression puisque l'an dernier, il s'est vendu 813,000 unités de ce type de voitures.