Carlos Ghosn doit bouillir intérieurement sur le dossier chinois. Après une expérience ratée en 1993, Renault avait abandonné le marché devenu depuis le premier au monde pour poursuivre d'autres Graal. Mais de nos jours, vouloir continuer à progresser sans être présent en Chine est illusoire et depuis des mois, voire des années, Renault essaie de revenir dans l'Empire du Milieu. Pour cela, ils ont signé en avril 2012 un accord de co-entreprise avec le local Dongfeng qui collabore déjà avec PSA, Hyundai ou Honda mais le fonctionnement centralisé de la Chine fait que les autorités doivent valider tout cela, et cela prend du temps. Renault attend le feu vert depuis des mois afin de pouvoir lancer la construction de son usine de Wuhan calibrée pour 150 000 voitures par an (Renault vend déjà 40 000 voitures par an, des modèles importés de Corée essentiellement).


Selon Les Echos, les responsables de Renault ont convoqué hier un Conseil d'Administration surprise qui avait pour but de valider le contrat de co-entreprise juste après avoir reçu l'accord oral de la Commission nationale du développement et de la réforme, preuve que le bout du tunnel est très proche. Les premiers véhicules sont attendus pour fin 2016, début 2017.