Certes, le sondage que je vous avais proposé il y a deux semaines était à la limite de la provocation, mais il a servi !

Car si vous êtes 62 % de votants (399 votes sur 646) à ne pas vouloir voir les mazouts défiler sur le bitume, cela vous a permis de donner votre avis sur le futur du sport automobile.

D'une part, pour beaucoup d'entre vous, la sonorité même du diesel ne devrait pas lui permettre de pouvoir être qualifié de "sportif".

Beaucoup d'entre vous en réfèrent aux 24 Heures du Mans, et à l'époque magique des années 1970 où les Porsche offraient un spectacle auditif et visuel sans pareil.

Mais certains d'entre vous poussent le débat plus loin. Outre les organisateurs de certaines compétitions, qui par intérêt avantagent une motorisation plus qu'une autre, vous pointez du doigt la question de l'équivalence.

Effectivement, il apparaît difficile de proposer un règlement qui mette les moteurs essence et diesel parfaitement au même niveau.

Vous avez donc proposé d'autres solutions, comme la règlementation... par les émissions polluantes ! Ainsi, le plus polluant serait lesté, etc.

Cela permettrait le développement de motorisations nouvelles, et cela pourrait concilier le sport auto avec le contexte actuel, où les constructeurs se battent pour savoir qui produit le moins de CO2...

Dans tout les cas, on risque de perdre un élément que beaucoup estiment essentiel: la sonorité.

Certes, le moteur électrique peut représenter le futur en plus d'être écologique... mais il ne fait aucun bruit !

Sommes-nous prêts à voir (et entendre !) des courses automobiles muettes ?