Après une énième renaissance faisant suite à une histoire chaotique, Venturi a surpris tout le monde en présentant la Fétish, présentée comme n'étant pas moins que la voiture la plus étonnante jamais vue sur la route. C'est d'abord et surtout le premier véhicule électrique à avoir à la fois des prétentions sportives et une ligne racée dessinée par Sacha Lakic.

Pour son développement, Venturi a pu compter sur l'expérience de Gérard Ducarouge, ingénieur qui a largement fait ses preuves dans les écuries de Formule 1 Lotus et Matra, ainsi qu'au Mans. La Fétish a été conçue sans concession, en utilisant les toutes dernières technologies : le moteur électrique a été installé en position centrale arrière au cœur de la structure en fibre de carbone. Résultat : la voiture ne pèse que 750kg... sans les batteries Lithium/Ion de 58KWh, qui rajoutent 350kg. Mais difficile de s'en passer. Positionnées en forme de T le plus bas possible dans le châssis pour abaisser au maximum le centre de gravité, elles offrent à la Fétish une autonomie de 320km et ont besoin de seulement 1h30 pour être totalement rechargées.

Tournant à 14 000tr/min (Honda, prends des notes), le moteur délivre 180kW, soit 245ch, et offre un couple très linéaire et disponible instantanément, contrairement à un moteur à explosion. Un frein-moteur peut même être activé au tableau de bord et permet aux batteries de se recharger à chaque décélération. Par contre, le moteur étant totalement silencieux, il faudra faire sans le bruit ensorcelant d'une noble mécanique à travers une ligne inox, mais avec une compilation best of Ferrari dans l'auto-radio, cela devrait faire l'affaire.

« Passez-moi mon chéquier et un stylo », me crierez vous tous en chœur, tellement cette voiture semble idéale. Malheureusement, après toutes ces qualités, il y a quelques très gros « mais » : la Venturi Fétish est assemblée en Californie, ne sera vendue qu'à Los Angeles, Tokyo et Monte-Carlo, est limitée à 25 exemplaires dans le monde et surtout... elle coûte 557 000€.