Je vous rappelle que son but est d'inviter les usagers de la rue à réfléchir aux modes de transport les plus adaptés à leurs besoins de déplacement et d'évoquer les différentes pratiques du transport multimodal (co-voiturage, vélo, auto-partage, transports en commun en site propre, véhicule électrique et hybride, écoconduite, Plan de Déplacement Entreprise, deux roues-motorisés…).

Le ministère de l'Ecologie profite de cette occasion pour faire le point sur l’évolution des pratiques. Il explique qu'aujourd’hui, des études révèlent que les Français bougent autrement pour les raisons suivantes :

« = l'aspect économique : pour un particulier, une auto coûte en moyenne 6 000 euros par an (achat, entretien, carburant). Ce coût est 20 fois supérieur à celui des transports publics dont l’abonnement annuel est en moyenne à 320 euros et 60 fois supérieur au coût d'un vélo équipé et entretenu (Source : ADEME).

= l'aspect environnemental : faire un geste pour la planète et pour autrui en luttant contre la congestion automobile des villes – stationnement et circulation – et les rejets de gaz à effet de serre et de polluants motive pour certains des changements dans leurs choix de trajets urbains. Par exemple, l’auto-partage remplace entre 4 et 8 voitures privées, ce qui permet alors d'économiser jusqu'à 1,2 tonne de CO2 par usager, soit environ 60 % de ce que l'on émet en moyenne par an en se déplaçant (Source : Etude de marché OSEO/ANVAR).

= l'aspect réglementaire : le code de la rue adapte la réglementation à l’évolution des pratiques des usagers circulant dans l’espace public, entre autres les plus vulnérables. Il a pour but de valoriser le principe du bien circuler ensemble avec la création de zones de rencontre, de zones 30... La sécurité est renforcée.»

Une précision. La loi Grenelle II promulguée le 12 juillet 2010 comprend plusieurs mesures en faveur du développement des transports collectifs urbains et périurbains. Elle permet de clarifier des compétences des collectivités locales pour améliorer la planification et la gestion de tous les moyens de transport (auto-partage, vélos en libre service, réglementation du stationnement, déploiement d’infrastructures de charges dans les villes…).

Et entre 2009 et 2011, l’Etat mettra sur la table 810 millions d’euros afin d'accompagner le doublement du réseau de transports collectifs en site propre des villes de France, hors Île-de-France.