Toyota a annoncé aujourd'hui qu'il escomptait doubler son profit net lors de l'exercice comptable en cours (avril 2013 à mars 2014), par rapport à celui de l'année passée. Le constructeur nippon profite de deux facteurs convergents : la dépréciation du yen à l'étranger qui augmente la valeur de ses ventes lorsqu'il les convertit dans sa monnaie nationale. Il bénéficie également des mesures prises par la Banque du Japon qui, sous la pression du gouvernement, a fortement assoupli sa politique monétaire.

Le yen a ainsi perdu en six mois 25 % face au dollar et 30 % face à l'euro. Résultat, une bouffée d'oxygène pour Toyota dont 40 % des véhicules sont encore produits dans ses usines japonaises. Malgré des ventes en baisse (-1,6 % sur un an), le géant japonais a doublé son bénéfice net lors du premier trimestre (avril à juin 2013), à 562 milliards de yens (4,3 milliards d'euros), un record.

Pourtant, ses ventes ont baissé en Asie (-6 %), au Japon (-9 %) et en Europe (-8 %). Mais Toyota peut compter sur le rebond du marché nord-américain (+4 %) et sur la montée des pays émergents où il espère réaliser dès 2015 la moitié de ses ventes (Amérique Latine, Océanie, Afrique).

Après avoir frôlé la barre des 10 millions (9,75) de véhicules vendus en 2012, Toyota espère bien la franchir cette année, ce qui constituerait une première.