En Belgique, la Société des transports intercommunaux bruxellois (STIB) a lancé le projet "Eco Drive" en février 2008. L'objectif pour le métro : réduire la consommation d'énergie et les émissions polluantes en faisant passer la vitesse maximale autorisée sur la ligne 2 de 72 à 50 km/h (voir article).

La STIB annonce que les résultats sont satisfaisants : ce projet lui a déjà permis de faire baisser de 12% la consommation électrique nécessaire à l'exploitation de la ligne 2 du métro. Cela représente environ 90 000 euros d'économie et 300 tonnes de CO2 qui ont été rejetées en moins dans l'atmosphère bruxelloise. Les autres atouts relevés : plus de confort et de régularité pour les clients et moins de stress pour les conducteurs.

La STIB souligne qu'appliqué à l'ensemble du réseau métro, Eco Drive permettrait d'économiser environ 2000 tonnes de CO2 par an et engendrerait un bénéfice annuel estimé à près de 600 000 euros. Elle a donc prévu d'étendre Eco Drive à la ligne 1 dès la restructuration planifiée au printemps pour le "bouclage" : le nouveau schéma d'exploitation envisagé à cette occasion devrait encore améliorer les performances du système. Comme quoi, les transports en commun peuvent devenir encore moins nocifs pour l'environnement ! Une précision : un déplacement en transport public consomme par voyageur 3,5 fois moins de carburant qu'un trajet en voiture.