Comme auparavant, le client a le choix entre 3 moteurs, deux à essence et un Diesel qui représentera sans doute 40 % des ventes en France à lui tout seul contre 30 % pour chacune des motorisations à essence.

Essai - Toyota Yaris II : le compromis idéal ?

En Diesel, le 1.4 D-4D est reconduit. Comme pour la Mini tout récemment, il passe de 75 à 90 ch. Onctueux, souple et disponible avec ses respectables 190 Nm dès 1800 tours, il procure un bel agrément en toutes circonstances. Sa boîte manuelle à 5 rapports est bien étagée. Elle existe également en version robotisée, avec comme principal avantage, la disparition de la pédale d’embrayage. Les performances progressent logiquement par rapport à l’ancienne Yaris 75 ch, avec 175 km/h, environ 18 secondes sur le 400 DA et moins de 35 secondes sur le 1000 m DA. La consommation est bien maîtrisée avec une moyenne généralement autour de 6 litres.

Le 1.0 VTT-i à essence de 998 cm3 repris de l’Aygo offre un rendement excellent, encore meilleur que celui du 4 pattes de même cylindrée de l’ancienne Yaris. Malgré sa sonorité bien à part de trois cylindres sympathique, il est encore plus bruyant que le moteur de base précédent et devient vite lassant sur longs parcours. Le cheval supplémentaire et les 2 Nm de plus au maxi (obtenus 500 tr/mn plus bas) sont malheureusement loin de compenser la prise de poids, l’auto étant passée de 830 à 980 kg au minimum. Sur route, il manque de ressources (155 km/h, 400 m DA en moins de 20 secondes), mais il propose un agrément acceptable en ville avec la boîte manuelle à 5 rapports, ou la même robotisée victime de quelques à-coups et un peu lente. La consommation reste toujours très raisonnable avec une moyenne réelle de 6,7 l/100.

Essai - Toyota Yaris II : le compromis idéal ?

Le 1.3 VVT-i (87 ch et 121 Nm) n’évolue pas, mais reste un des meilleurs moteurs dans sa classe de cylindrée. Plus vivant que coupleux, il oblige à jongler avec le levier de vitesses de la bonne boîte manuelle à 5 rapports si on désire ne pas traîner. Une boîte 6 lui irait bien… La boîte robotisée disponible ici aussi se justifie à notre avis encore moins que pour le 1 litre, compte tenu d’une utilisation en principe moins souvent urbaine.

L’ancienne boîte automatique à 3 rapports + overdrive électrique à la gestion électronique simpliste n’est pas reprise sur le nouveau modèle. Tant mieux. On attend pas moins du nouveau de ce côté là, par exemple une 4 rapports à la gestion vraiment intelligente comme sur la Clio. Même si ce moteur se montre toujours relativement bruyant en accélération, avec lui, la Yaris devient apte à un usage polyvalent ville/route. Certes, le poids supplémentaire ne permet pas d’afficher les belles performances et l’agrément de l’ancien modèle (170 km/h, 400 m DA en 18 secondes environ et 1000 m DA en moins de 33 secondes). La consommation reste modérée, à moins de 8 litres en moyenne.