Les scientifiques du réputé MIT (Massachusetts Institute of Technology) ont mis en lumière que la simple injection d'une petite quantité d'éthanol dans le carburant habituel lors de phases d'accélération violentes, ou en cas de fortes sollicitations (côtes raides...), améliorait le rendement énergétique du moteur (donc ses rejets de CO2) de 20 à 30 %. Ce qui n'est pas rien. Il semble que l'on n'ait donc plus besoin de véhicules (style flex-fuel) totalement dédiés aux bio-carburants.

Les travaux des scientifiques du MIT nous orientent donc vers un futur fait de petits moteurs classiques turbocompressés disposant d'une petite injection d'éthanol que l'on peut combiner à une technologie hybride électrique/thermique pour encore plus d'efficacité.

Le surcoût d'un système d'injection d'éthanol sur le prix de revient d'une auto ne dépasserait pas les 800 euros et serait possible en série dès 2010. La comparaison avec le surplus de 2400 euros réclamé par une technologie hybride, pas plus efficace, est parlante.

Bien que les Big Three et le gouvernement américain aient encouragé l'expansion des bio-carburants à base d'éthanol, leur faible diffusion ne permet pas d'en exprimer encore tout le potentiel.

Nous ne parlerons pas de la France...

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