Les employés de Sevelnord savent que lorsque Fiat cessera effectivement sa collaboration avec PSA dans les utilitaires, l'usine perdra alors 20% de son volume de production. Pour que le site reste rentable, il faut pallier ce départ et l'annonce par un responsable syndical de l'engagement de discussions avec un groupe asiatique pour récupérer la place de Fiat avait suscité l'espoir.


À ce moment-là, Toyota était le plus souvent cité du fait de la présence de son site voisin de Valenciennes et d'un tissu de sous-traitants proche mais on évoquait aussi Mitsubishi. La première solution peut-être biffé d'un trait, le patron de Toyota Europe, Didier Leroy a indiqué que son groupe n'avait « aucune intention d'acheter l'usine de PSA de Sevelnord, ni de prendre une quelconque participation, pas plus que de reprendre n'importe quelle autre usine. »