Dans les années 80, le Brésil subissait un régime dictatorial et Volkswagen y était implanté depuis déjà longtemps. Selon des documents trouvés dans les archives du gouvernement par une Commission vérité comme il a pu en exister dans de nombreux pays étant sortis de régimes dictatoriaux, la firme allemande aurait espionné des syndicalistes et transmis les informations recueillies au pouvoir politique de l’époque. Parmi les syndicalistes aurait même figuré le futur président du Brésil, Lula da Silva. C’est l’agence de presse Reuters qui dévoile cette information.


Volkswagen n’aurait pas été le seul constructeur automobile implanté à l’époque à avoir eu recours à ce genre de pratiques, sans doute pressé par les autorités politiques alors en place. La surveillance aurait même dépassée celle des représentants des salariés pour s’étendre aux salariés eux-mêmes.


Les entreprises suspectées d’avoir espionné leurs salariés pourraient maintenant être poursuivies. Dans le cas de Volkswagen, les preuves pourraient toutefois manquer. L'affaire, n'en doutons pas, n'est pas terminée.