La pluie s’arrêtait une demi-heure avant de lâcher les 42 fauves et l’ensemble du plateau s’élançait en pneus pluie. Le pilote Pecom Racing prenait un excellent envol pour pointer 4e après 3 tours, puis 3e avant son premier arrêt carburant. A 7 secondes du prototype leader en LMP2 avant son deuxième arrêt au stand, l’Oreca 03 Nissan de Soheil en ressortait 1ère grâce à un pit-stop parfaitement opéré par le Team Pecom Racing. Désormais en pneus intermédiaires sur une piste quasiment sèche, Soheil creusait l’écart au prix d’un relai au rythme d’essais qualificatifs. Il rejoignait son stand avec une avance de 30’’ sur son poursuivant direct en LMP2 !

WEC/Spa - Occasion ratée pour Soheil Ayari

Son ultime relai (pneus intermédiaires) marquera le début d’une série d’incidents qui feront chuter le prototype n°49 dans les profondeurs du classement. Suite à un contact lors du dépassement d’une GT, le capot avant du Savoyard se détachait entièrement, ce qui l’obligeait à rentrer au stand dans le tour suivant. L’équipe en profitait pour réaliser le changement de pilote. Luis Perez-Companc disputait un bon premier relai mais s’accrochait plus tard avec un attardé, sans gravité apparente, dans l’épingle de La Source. Seulement sa voiture restait immobilisée plusieurs tours en milieu de piste, sans pouvoir passer la marche arrière et repartir. En fait, la boîte était bloquée en première suite à un problème électronique. L’auto rejoignait la course après quasiment dix minutes, pointant au-delà de la 20e place.


Une dernière avarie (triangle de roue avant gauche cassé) consécutive à la touchette précédente, obligeait cette fois Pierre Käffer à rentrer au stand, ce qui entrainait quatre nouveaux tours perdus. L’équipe terminait les 6h de Spa à une lointaine 25e place générale (10e des LMP2). « Nous avions une auto dominatrice et nous avons gâché cette belle occasion. Nous n’avons pas eu de réussite non plus, notamment avec le souci électronique de la boite de vitesses. L’auto est très performante, je me suis régalé en pneus intermédiaires dans mon deuxième relai. Pour la prochaine course, les 24 Heures du Mans, nous allons devoir profiter des qualités de l’auto mais sans trop en faire... contact interdit ! », concluait un Soheil déçu.