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BMW 125i (2008 – 2013), petite rareté, gros plaisir, dès 12 000 €

Recelant, contrairement à ce que son appellation suggère, un gros 3,0 l atmo, la 125i, que ce soit en coupé ou en cabriolet, distille un très grand plaisir en conduite courante. Grâce à l’orchestre en 6-en-ligne majeur qui joue sous son capot !

Petit cabriolet nanti d'un gros 6-en-ligne atmo de 3,0 l, la BMW 125i, ici en 2008, se signale par un agrément intense même à basse vitesse.
Petit cabriolet nanti d'un gros 6-en-ligne atmo de 3,0 l, la BMW 125i, ici en 2008, se signale par un agrément intense même à basse vitesse.

 

Les collectionnables, c’est quoi ?

Ce sont des autos revêtant un intérêt particulier, donc méritant d’être préservées. Pas forcément anciennes, elles existent pourtant en quantité définie, soit parce que le constructeur en a décidé ainsi, soit parce que leur production est arrêtée. Ensuite, elles profitent de particularités qui les rendent spécialement désirables : une motorisation, un châssis, un design, ou un concept. Enfin, elles sont susceptibles de voir leur cote augmenter. Un argument supplémentaire pour les collectionner avant tout le monde !

Pourquoi la BMW 125i est-elle collectionnable ?

En revenant à des coupés et cabriolets compacts, BMW n'a pas oublié ses racines : le 6-cylindres atmo est bien de la partie ! Ce sera le dernier de la firme bavaroise qui, sur ses modèles de génération suivante ne proposera plus que des blocs suralimentés. Développant 218 ch, la 125i s'en tient à une puissance raisonnable tout en distillant un agrément mécanique infiniment supérieur à celui des 4-pattes turbo qui équiperont les Série 2 de puissance équivalente postérieures. Ce parfait concentré de tradition BMW incarné par les 125i coupé et cabriolet mérite plus que jamais d'être préservé.

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La Série 1 E87 a énormément fait parler d’elle dès sa sortie en 2004. Pourquoi ? Parce qu’elle inaugurait le design « flame surfacing » cher à Chris Bangle, le décrié chef du design de la marque bavaroise. Néanmoins, elle n’a rien d’une sous-BMW, car il s’agit d’une propulsion partageant énormément d’éléments de plateforme avec la Série 3 E90 : les autos ont été développées simultanément. Dès 2005, la Série 1 bénéficie du remarquable 6-en-ligne N52, un 3,0 l atmo de 265 ch dans sa version 130i. Un bloc ultramoderne bénéficiant du Double Vanos (deux déphaseurs continus d’arbre à cames), du Valvetronic (système augmentant la levée des soupapes), d’une admission dynamique, d’une pompe à eau pilotée, voire d’éléments en magnésium. Ne lui manque que l’injection directe : tant mieux pour la fiabilité !

Juin 2007 voit l'apparition de la BMW Série 1 Coupé, plus longue de 13 cm que la variante initiale bicorps.
Juin 2007 voit l'apparition de la BMW Série 1 Coupé, plus longue de 13 cm que la variante initiale bicorps.

En juillet 2007, alors qu’elle vient de bénéficier d’un restylage améliorant la finition, la Série 1 se décline en coupé E82. Plus long de 13 cm que la version à hayon, celui-ci atteint 4,36 m, ce qui profite au volume du coffre (370 l au total, soit un gain de 20 l). La carrosserie plus classique rassure les amateurs conservateurs de la marque, tandis que sous capot se glissent des moteurs spécifiques.

On a déjà parlé du 3,0 l biturbo de la 135i, mais pas du 3,0 l atmo. Bien différent, ce bloc est en fait celui de la 130i mais ramené à 218 ch par une distribution différente. On aurait pu retrouver le 2,5 l de la 325i (même puissance), mais non, chez BMW, on aime une certaine complexité. En réalité, ce 3,0 l est travaillé plus en souplesse (couple de 270 Nm dès 2 500 tr/min) pour une conduite davantage relax, mais pas lente pour autant. Les performances de cette variante 125i se révèlent en effet élevées : 245 km/h en pointe, pour un 0 à 100 km/h annoncé en 6,4 s.

La BMW Série 1 Coupé, codée E82, cache un coffre agrandi : 370 l, soit 20 l de plus que celle dotée d'un hayon.
La BMW Série 1 Coupé, codée E82, cache un coffre agrandi : 370 l, soit 20 l de plus que celle dotée d'un hayon.

Dans l’habitacle, la 125i offre de série la clim auto bizone, la radio-CD, les capteurs de pluie et de luminosité voire le régulateur de vitesse. Quatre finitions sont disponibles : Confort (34 150 €), Excellis (34 950 €, avec le radar de recul et une décoration différente), Luxe (36 500 €, ce qui inclut le cuir et la décoration bois) et Sport Design (36 400 €, une Confort avec une décoration et des sièges Sport, ainsi qu’une suspension affermie accompagnée de jantes de 17). En toute fin 2007, le coupé Série 1 se décline en cabriolet, la commercialisation des deux intervenant de toute façon en 2008 (+ 4 450 € pour la découvrable).

En toute fin 2007, la BMW Série 1 se décline en un très élégant cabriolet E88, doté d'une capote électrique et non d'un toit dur rétractable.
En toute fin 2007, la BMW Série 1 se décline en un très élégant cabriolet E88, doté d'une capote électrique et non d'un toit dur rétractable.

Contrairement à la Série 3 qui bénéfice d’un toit dur repliable, la 1 conserve une capote électrique, ce qui profite à l’habitabilité et limite la prise de poids (+ 105 kg). Par la suite, les 125i coupé et cabriolet ne vont guère évoluer qu’en 2010, adoptant de nouveaux projecteurs et feux arrière, ayant tout de même reçu un GPS à DVD type CIC (écran fixe) en 2008. Elles terminent leur carrière en 2013.

 

Même capote en place, la BMW Série 1 Cabriolet conserve sa séduction. Ici, une version initiale en 2008.
Même capote en place, la BMW Série 1 Cabriolet conserve sa séduction. Ici, une version initiale en 2008.

Combien ça coûte ?

La cote a fini de chuter, et aurait même tendance à remonter. Comptez un minimum de 12 000 € pour un cabriolet de près de 200 000 km mais en bel état. A 14 000 €, on s’offre une auto de 150 000 km, tandis qu’à 17 000 €, on trouve des exemplaires de 100 000 km. En poussant jusqu’à 20 000 €, on s’offre une 125i de 50 000 km. Les coupés, plus rares, coûtent environ 2 000 € supplémentaires. Ces montants varient selon l’équipement, le catalogue BMW étant gavé d’options.

 

En 2010, les BMW Série 1 E82/E88 bénéficient de nouveaux projecteurs et de rétroviseurs agrandis.
En 2010, les BMW Série 1 E82/E88 bénéficient de nouveaux projecteurs et de rétroviseurs agrandis.

Quelle version choisir ?

Entre coupé et cabriolet, c’est une affaire de choix, mais des éléments peuvent rendre un exemplaire plus désirable, comme toit ouvrant sur le coupé, les très confortables sièges Sport, ou encore l’excellente sono.

 

Les feux arrière sont également modifiés fin 2010 sur les coupés et cabriolets BMW Série 1.
Les feux arrière sont également modifiés fin 2010 sur les coupés et cabriolets BMW Série 1.

Les versions collector

Ce sont surtout les exemplaires peu kilométrés (moins de 50 000 km d’origine), en parfait état d’origine et largement optionnés. Mais ces 125i sont déjà en soi des collectors.

 

Le 6-en-ligne N52 des BMW 125i se montre très robuste, mais certains de ses périphériques sont à surveiller à fort kilométrage : pompe à eau, valve Disa d'admission dynamique, sans oublier joint de couvre-culasse qui a tendance à suinter.
Le 6-en-ligne N52 des BMW 125i se montre très robuste, mais certains de ses périphériques sont à surveiller à fort kilométrage : pompe à eau, valve Disa d'admission dynamique, sans oublier joint de couvre-culasse qui a tendance à suinter.

Que surveiller ?

Ces Série 1 sont mieux fabriquées que leur finition décevante ne le laisse supposer. Le moteur est très solide, mais, après avoir changé les bobines à 100 000 km, à partir de 130 000 km, on surveillera la distribution variable (nettoyage des filtres), et à 150 000 km, on pensera à inspecter les vannes Disa de l’admission dynamique ainsi que la pompe à eau.

Le premier système GPS à DVD, totalement dépassé, est sujets à bugs, voire nécessite parfois d’être remplacé. Hormis ceci, il n’y a pas de soucis majeurs et récurrents à signaler, ces autos passant très aisément les 200 000 km sans signes de vieillissement, à condition d’être bien entretenues. A ce sujet, raccourcir les intervalles de vidange indiqués par l’ordinateur de bord un peu optimiste ne peut faire que du bien !

 

Conduite en souplesse, la BMW 125i Cabriolet délivre un grand plaisir grâce à son excellent moteur, coupleux et musical.
Conduite en souplesse, la BMW 125i Cabriolet délivre un grand plaisir grâce à son excellent moteur, coupleux et musical.

Au volant

Comme dans les autres Série 1 et les BMW en général, la 125i Cabriolet présente une excellente position de conduite. Les sièges Sport y contribuent et, surprise, les places arrière sont utilisables. Au démarrage, le moteur régale par sa sonorité. Ensuite, c’est sa souplesse exceptionnelle qui surprend. Alliée à une douceur typique des 6-en-ligne, elle rend la conduite extrêmement agréable même quand on roule tranquillement.

Un cockpit agencé avec logique pour la BMW 125i, ici en 2008, même si la finition pourrait se montrer plus chic. A noter qu'il n'y a pas de thermomètre de température d'eau !
Un cockpit agencé avec logique pour la BMW 125i, ici en 2008, même si la finition pourrait se montrer plus chic. A noter qu'il n'y a pas de thermomètre de température d'eau !

La boîte est d’ailleurs un plaisir à manier, tandis que la direction offre une bonne consistance. Quand on tape un peu plus dans le moteur, on se rend compte que si les performances sont inférieures à celles d’une 130i, elles s’avèrent déjà sportives, surtout que le moteur prend ses 7 000 tr/mn sans ciller. Sa musique est alors enivrante, a fortiori quand on traverse un tunnel capote baissée !

Les remous peuvent gêner passé 100 km/h, mais le filet coupe-vent (en option) les supprime efficacement, au détriment, certes, des places arrière. Et en place, la capote isole très bien des bruits extérieurs. Le châssis ? Il est très rigide, mais pas sportif. En clair, l’auto est équilibrée, très sûre, précise et assez efficace, mais elle accuse des mouvements de caisse signalant qu’elle n’est pas une sportive. Mais on s’amuse déjà !

Quant à la consommation de cabriolet très polyvalent, à l’aise sur route sinueuse comme sur autoroute, elle reste aisément sous les 10 l/100 km.

 

L’alternative youngtimer

BMW 325/328i E36 Coupé/Cabriolet

 

Grande élégance pour la BMW 325i coupé E36, ici en 1992, mais sa finition laisse à désirer. Heureusement, châssis et moteur sont au top.
Grande élégance pour la BMW 325i coupé E36, ici en 1992, mais sa finition laisse à désirer. Heureusement, châssis et moteur sont au top.

Tout comme la Série 1, la Série 3 E36 a beaucoup fait jaser par son design à sa sortie en 1991. BMW avait osé inverser l’inclinaison de sa calandre et placer les projecteurs sous verrière ! Par ailleurs, et pour la première fois, la finition accusait une nette baisse face à celle de la Série 3 E30. En revanche, techniquement, avec l’essieu arrière multibras et le 6-en-ligne 24 soupapes, aucune raison de se plaindre !

D’une cylindrée de 2,5 l, il développe 192 ch et autorise de bien belles performances. En 1992, la Série 3 E36 se décline en un très élégant coupé, suivi en 1993 d’un non moins séduisant cabriolet. Un 2,8 l de 193 ch remplace le 2,5 l en 1995, puis en 1996, un restylage intervient profitant nettement à la qualité de fabrication. Les derniers cabriolets sortent d’usine en 1999. Dès 11 000 € en bel état.  

 

La BMW 125i Cabriolet conserve des places arrière certes étriquées mais tout à fait utilisables.
La BMW 125i Cabriolet conserve des places arrière certes étriquées mais tout à fait utilisables.

 BMW 125i cabriolet (2008), la fiche technique

  • Moteur : 6 cylindres en ligne, 2 996 cm3
  • Alimentation : injection
  • Suspension : jambes McPherson, ressorts hélicoïdaux, barre antiroulis (AV) ; essieu multibras, ressorts hélicoïdaux barre antiroulis (AR)
  • Transmission : boîte 6 manuelle ou automatique, propulsion
  • Puissance : 218 ch à 6 100 tr/mn
  • Couple : 270 Nm à 2 500 tr/mn
  • Poids : 1 510 kg
  • Vitesse maxi : 238 km/h (donnée constructeur)
  • 0 à 100 km/h : 6,8 s (donnée constructeur)

 

 Pour trouver des annonces de BMW 125i, rendez-vous sur le site de La Centrale.

 

 

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