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Commentaires - Les ventes du groupe Volkswagen en baisse pour la première fois depuis plus de 4 ans

Audric Doche

Les ventes du groupe Volkswagen en baisse pour la première fois depuis plus de 4 ans

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Commentaire supprimé.

   

Ton avatar est il en liaison avec ton pseudo ?

Juste rapport avec les opinions politiques éclairées du fondateur de la marque quoi...

Par §pac681HE

En réponse à roc et gravillon

Ton avatar est il en liaison avec ton pseudo ?

Juste rapport avec les opinions politiques éclairées du fondateur de la marque quoi...

   

Non, sinon il aurait eu une voiture de ton groupe favori.

Je suppose que tu vas essayer de nous prouver que cette news est fausse et qu'ils seront quand même premier constructeur mondial à la fin de l'année.

Par §Min848jQ

Le travail de sappe du gravillon porte ses fruits.

Par

En réponse à roc et gravillon

Ton avatar est il en liaison avec ton pseudo ?

Juste rapport avec les opinions politiques éclairées du fondateur de la marque quoi...

   

Il vaut mieux éviter de montrer son inculture en accusant bêtement Louis Renault de "collaborationnisme"...ça c'est une première chose.

Il vaut mieux l'éviter SURTOUT quand on idolâtre la marque Volkswagen...ça c'est pour la deuxième.

Concernant le sujet...parce que c'est cela qui compte réellement....Une baisse en 4 ans, sur 1 mois et une toute petite baisse.

Il n'y a pas de quoi parler de "retournement".

La Chine globalement est toujours en progression et cela profitera à VAG dans son ensemble et VW en particulier puisqu'ils y sont bien implantés.

Après il y a les aléas des marchés.

D'autres marques subissent également les soubresaut de l'AmSud ou la dégringolade Russe.

Par

En réponse à roc et gravillon

Ton avatar est il en liaison avec ton pseudo ?

Juste rapport avec les opinions politiques éclairées du fondateur de la marque quoi...

   

Ah le mythe de Louis Renault collabo. Une belle opération menée par la CGT aidée du PCF qui a réussi à récupérer Renault et a en même temps fait couler tous les constructeurs de prestige (Bugatti, Delahaye, Talbot-Lago...)

Par contre l'histoire de VW, marque née de la volonté du fürher ça c'est du concret

 

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Par §myn552LJ

fortement prévisible.

dans le monde automobile, c'est toujours un phénomène de vagues, qui n'épargne généralement aucun constructeur.

VW était au plus haut, ils commencent donc à baisser, et je pense que ce n'est que le début.

d'autant qu'ils vont devoir continuer leur politique d'écrasement des marges, pour rester compétitifs.

Par

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Commentaire supprimé.

   

Justement, la baisse de VW, c'est à cause des marchés chinois et des Amériques, pas de l'Europe! Faut lire l'article...

On pourrait également gloser sur le retrait de Chevrolet du marché européen fin 2013, laissant le champ libre au développement de l'autre marque GM en Europe, aka Opel...

Par §zaf456sm

@anneaux nîmes et morane_j.

En quoi c'est un mythe que Louis Renault soit un collabo? Vous pouvez le prouver? Et j'adore le coup de la CGT et du PCF qui sont presque responsables de tout nos maux, du conspirationnisme pur jus, vous devriez écrire un roman cher morane (Bob?).

Sinon, pour revenir au sujet, c'est juste un petit coup de mou pour VW et n'entamera en rien son ascension.

Par

Beaucoup de constructeurs aimeraient faire ce constat, le reste n'est que querelles de fans......

Par §geo304RF

En réponse à

Commentaire supprimé.

   

Ce n'est pas vrai, et quand bien même, Opel vend à perte.

Par §gar633Nw

Ce qui me rassure c'est de constater que roc et gravillon n'agresse pas que moi, j'étais assez inquiète et me voilà rassurée; pourquoi cette agressivité ? voilà la vraie question.

Ce mauvais 1er trimestre est passager sans doute, ou alors il y a des limites à trop utiliser la photocopieuse, possible aussi.

Par

En réponse à §zaf456sm

@anneaux nîmes et morane_j.

En quoi c'est un mythe que Louis Renault soit un collabo? Vous pouvez le prouver? Et j'adore le coup de la CGT et du PCF qui sont presque responsables de tout nos maux, du conspirationnisme pur jus, vous devriez écrire un roman cher morane (Bob?).

Sinon, pour revenir au sujet, c'est juste un petit coup de mou pour VW et n'entamera en rien son ascension.

   

Et bien déjà il faudrait prouver qu'il l'était...ce qui n'a jamais été fait.

Oui Louis Renault à croiser Hitler bien avant la guerre...et ??

Cela a t-il fait de lui un nazi ?

Il a rencontré Hitler en 1935...et s'est entretenu avec lui puis en 1938 et 1939 alors que Hitler effectuait une visite du salon de l'auto et passait par le stand Renault. Mais les photos prisent à ce moment de "visite" éclair sur un stand furent utilisées pour démontrer que Renault était un collabo...lol.

Et en 1935 faut-il rappelé que l'Allemagne n'est pas réarmée ? Que même Léon Blum est convaincu que le nouveau chancelier Allemand...ELU...veut la paix ??

Et des comptes rendus de cette entrevu ressort quoi ?

Que Renault comme tant d'autre sait très bien que ce sont les guerres économiques qui mènent aux conflits armés et que donc il faut une coopération France/Allemagne pour que ne se reproduisent plus 14/18...

Je vous signale au passage que c'est EXACTEMENT cela qui prévaut la création de l'Union Européenne...et de l'axe Franco/Allemand.

Renault n'a jamais fabriqué le moindre Chars pour l'Allemagne et dès 1940 ses usines étaient réquisitionnées. Elles l'ont été alors que Renault était aux Etats Unis pour....voir comment on pouvait accélérer la production de Chars pour contrer les Allemands. Il y rencontra Roosevelt au passage (étrange que cela ne soit pas mis en avant non ??)

Précise t-on également que c'est Daimler-Benz qui s'occupe de l'outil industriel réquisitionné ?

Vous voulez aussi dire par exemple que la famille Peugeot a collaboré lorsque Ferdinant Porches et son neveu Anton Piëch dirigeait ses usines ?

Sortez des lectures gauchistes et regardez qui a été condamné à quoi...pour avoir écrit nombre de mensonge.

Par §aut336wW

on ne parlera pas de henry ford ( un nazi notoire) qui s est bien goinfré en alimentant la machine de guerre allemande avant qu elle ne se mette en marche. hitler avait des soutiens partout aux usa, en europe, c était l homme providentiel contre le communiste

Par

En réponse à §pac681HE

Non, sinon il aurait eu une voiture de ton groupe favori.

Je suppose que tu vas essayer de nous prouver que cette news est fausse et qu'ils seront quand même premier constructeur mondial à la fin de l'année.

   

La news est sans doute parfaitement exacte...

Restent à connaitre les résultats des concurrentes directs à fin avril.

Dès lors, on aura une idée de la tournure des ventes mondiales...

En dehors de ça...

Par

En réponse à anneaux nîmes.

Et bien déjà il faudrait prouver qu'il l'était...ce qui n'a jamais été fait.

Oui Louis Renault à croiser Hitler bien avant la guerre...et ??

Cela a t-il fait de lui un nazi ?

Il a rencontré Hitler en 1935...et s'est entretenu avec lui puis en 1938 et 1939 alors que Hitler effectuait une visite du salon de l'auto et passait par le stand Renault. Mais les photos prisent à ce moment de "visite" éclair sur un stand furent utilisées pour démontrer que Renault était un collabo...lol.

Et en 1935 faut-il rappelé que l'Allemagne n'est pas réarmée ? Que même Léon Blum est convaincu que le nouveau chancelier Allemand...ELU...veut la paix ??

Et des comptes rendus de cette entrevu ressort quoi ?

Que Renault comme tant d'autre sait très bien que ce sont les guerres économiques qui mènent aux conflits armés et que donc il faut une coopération France/Allemagne pour que ne se reproduisent plus 14/18...

Je vous signale au passage que c'est EXACTEMENT cela qui prévaut la création de l'Union Européenne...et de l'axe Franco/Allemand.

Renault n'a jamais fabriqué le moindre Chars pour l'Allemagne et dès 1940 ses usines étaient réquisitionnées. Elles l'ont été alors que Renault était aux Etats Unis pour....voir comment on pouvait accélérer la production de Chars pour contrer les Allemands. Il y rencontra Roosevelt au passage (étrange que cela ne soit pas mis en avant non ??)

Précise t-on également que c'est Daimler-Benz qui s'occupe de l'outil industriel réquisitionné ?

Vous voulez aussi dire par exemple que la famille Peugeot a collaboré lorsque Ferdinant Porches et son neveu Anton Piëch dirigeait ses usines ?

Sortez des lectures gauchistes et regardez qui a été condamné à quoi...pour avoir écrit nombre de mensonge.

   

Amis de l'histoire, ouvrez vos esgourdes :

" Il a rencontré Hitler en 1935...et s'est entretenu avec lui puis en 1938 et 1939 alors que Hitler effectuait une visite du salon de l'auto et passait par le stand Renault. "

Dis, t'aurais pas oublié comme un léger détail là ?

Quel salon visité en 1938 et 1939 ?

Celui de Paris ? de Londres ? de Genève ?

Non non.... celui DE BERLIN.

Où aucun autre dirigeant français d'envergure n'avait bien entendu fait le déplacement...

Mais Louis Renault oui....

Et puisque tu es si objectivement bien lancé, tu nous cause du gendre à ce délicieux personnage : François Lehideux ( sic ), et en quoi pouvait consister son rôle de Délégué à l'Equipement National du gouvernement de Vichy. Une petite idée ?

Un peu comme si un des gendres à Carlos était au ministère de l'industrie quoi...

pratique pour faire tourner les usines non ?

Bref, si tu donnes des infos, évite de les pipeauter...

Par §ren724nO

toi aussi évite de les pipeauter! ça fait des années que tu reviens sur le sujet, et à chaque fois tu te fais recadrer!

pour la rencontre Renault/Hitler!

"A propos des rencontres Renault/Hitler, il nous paraît essentiel de rappeler le contexte pour éviter les manipulations et les anachronismes volontaires.

Louis Renault a rencontré trois fois le chancelier du Reich avant-guerre, la première rencontre, en 1935, a débouché sur un entretien d'environ deux heures dont nous connaissons aujourd'hui le contenu grâce aux recherches effectuées par Patrick Fridenson dans les archives allemandes (35) . Les deux autres rencontres ont eu lieu aux salons automobiles de Berlin de février 1938 et de février 1939, Hitler ayant effectué une visite protocolaire du stand Renault pendant quelques minutes (un échange total de deux phrases et une photographie publiée dans la presse) (36) .

Ci-dessus Louis Renault au salon automobile de Berlin, le 17 février 1939.

Conformément à l'adage selon lequel on ne lutte pas contre ses concurrents en restant chez soi, Louis Renault profita de sa présence au salon automobile de Berlin pour étudier la KDF de Ferdinand Porsche, la future Volkswagen, qui servit de modèle à la 4 CV, première voiture populaire de l'après-guerre dont le prototype fut étudié clandestinement pendant l'Occupation. Louis Renault s'était déjà inspiré de l'Opel Kadett pour créer la Juvaquatre. Au cours de ses séjours en Allemagne, l'industriel fit en outre espionner les fabrications militaires du Reich, transmettant les informations recueillies aux services compétents de la Défense nationale. Le général Denain, ministre de l'Air, écrivit ainsi à Louis Renault, le 12 mars 1935 :

« J'ai pris connaissance avec le plus vif intérêt des renseignements que vous m'avez transmis le 5 mars, à la suite de votre récent voyage à Berlin. Je les ai immédiatement communiqués à la direction des constructions aériennes et à l'état-major général pour exploitation... » (37) .

Louis Renault avait en effet profité de sa présence au Salon de Berlin pour envoyer une mission en Allemagne afin d'étudier, non seulement les constructions aéronautiques du Reich, mais aussi la fabrication d'obus. De même, en 1937, un collaborateur de Renault parvint à recueillir de multiples renseignements auprès du plus grand laboratoire de recherche aéronautique berlinois - malgré la surveillance étroite des services de Göring. L'année suivante encore, Jacques Pomey et plusieurs ingénieurs de Billancourt réussirent à pénétrer dans l'usine Bayer de Leverkusen et obtinrent des informations sur la mise au point du caoutchouc synthétique. Enfin, trois jours seulement avant l'ouverture du salon de février 1939, Louis Renault envoya une nouvelle mission en Allemagne pour étudier la fabrication des rivets explosifs aux usines Heinkel de Rostock et les fabrications de l'usine Krupp d'Essen(38) .

En février 1939, les Français sont encore hantés par le souvenir de la Grande Guerre. Beaucoup sont convaincus que les récents accords de Munich pourront éviter un nouveau conflit mondial et tout le monde connaît le « lâche soulagement » mêlé de honte exprimé par Léon Blum avant la signature des accords des 30 septembre et 1er octobre 1938(39).

Industriels et responsables du gouvernement français, qui savent la paix très fragile, croient encore que l'intensification des échanges économiques avec l'ennemi d'hier pourra empêcher une guerre. Ainsi, en mars 1939, Hervé Alphand, futur compagnon de route du général de Gaulle, dirige-t-il des négociations à Berlin « en vue d'accroître le volume des échanges et d'aboutir à un accord de tourisme » (40) . L'avenant signé le 10 mars 1939 entre Alphand et Wiehl légalise les échanges franco-allemands dans le territoire des Sudètes. Cinq jours plus tard, la Tchécoslovaquie est rayée de la carte, les négociations sont rompues et Alphand quitte précipitamment Berlin.

Pour donner quelque vraisemblance à la thèse de la collaboration active, Annie Lacroix-Riz se réfère plus particulièrement à la conversation Renault-Hitler de 1935 au cours de laquelle Louis Renault, soucieux d'entraîner son interlocuteur sur le chemin de la paix, évoque la nécessité d'une union économique européenne pour soutenir la concurrence américaine. L'historienne se fonde essentiellement sur un article de Patrick Fridenson daté de 1999 (41) . Désireux d'établir un lien de causalité entre l'attitude de Louis Renault pendant l'Occupation et celle qui fut la sienne avant-guerre, Patrick Fridenson avait alors commis un contresens. A partir d'une documentation lacunaire, il s'était en effet persuadé que Louis Renault souhaitait promouvoir des Etats-Unis d'Europe dominés par le couple franco-allemand. Et il en avait conclu, un peu rapidement, que l'industriel en était venu « à absolutiser... la société de consommation au détriment du combat pour l'indépendance nationale » (42) . Cette explication déterministe est remise en cause par les notes inédites de Louis Renault que j'ai publiées l'année suivante, lesquelles montrent qu'en 1936, l'industriel était favorable à une union entre l'Allemagne et l'URSS, et que son projet d'Union européenne ne comportait aucune exclusive d'ordre politique, social ou religieux.

Dans un projet de note du 20 mars 1936, il affirmait ainsi qu'une « Fédération européenne » était le seul remède à la crise que traversait le continent :

« Avec l'économie de l'Europe totale, tout est possible. On vous dit que la Russie ne peut être un exutoire pour les produits occidentaux, car elle n'a pas de besoin. On peut aider la Russie à s'organiser, faire des routes, organiser ses terres, etc. Pourquoi le refuserait-elle ?... La France, sans désarmer avant les autres, doit essayer cette Fédération économique... » (43) .

Dans un projet de note composé le lendemain, le constructeur insistait à nouveau sur la complémentarité économique qui permettrait d'associer pacifiquement l'Allemagne et l'URSS au sein d'une communauté européenne. Il précisait en guise de conclusion :

« Il faut que la fédération économique des pays d'Europe soit faite en dehors de toute idée de nation ; dans un but purement humanitaire et social ; que tous les partis y adhèrent sans esprit de lutte, de passion politique ou religieuse... » (44).

Prôner la création d'une Fédération économique européenne « en dehors de toute idée de nation » n'est pas à proprement parler une référence d'extrême droite, ni dans les années trente, ni même aujourd'hui.

A cette date, ce n'est d'ailleurs pas avec l'Allemagne nazie que le groupe Caudron-Renault organise un partenariat commercial, concernant du matériel civil et militaire, mais avec l'URSS de Staline (45) ...

Dans ses diverses interventions, Patrick Fridenson n'a pas non plus cité une note essentiel de Louis Renault, intitulée Trois Réformes, qui est en consultation libre à la Société d'Histoire du Groupe Renault depuis sa fondation, et dans laquelle l'industriel condamnait clairement les aventures fascistes et communistes :

« Rien ne tient longtemps de ce qui est injuste et démesuré, écrit-il en 1937. Mais pour réaliser des réformes justes et mesurées, la violence et la hâte ne sont guère indiquées. Et qu'attendre de durable et de bon d'un bouleversement, d'une révolution de droite ou de gauche puisqu'on en voit maintenant ailleurs les résultats ?

« Avec beaucoup de misère et de sang versé, la liberté perdue, une révolution fasciste ne change rien qu'en surface, une révolution socialiste, après avoir paru tout changer, revient à ce qui s'est toujours fait » (46).

Voilà ce qu'écrivait l'homme accusé d'être un terroriste d'extrême droite et ce, à une époque où tant de contemporains se laissèrent séduire par les extrêmes.

Lorsqu'en 1937, Louis Renault projette de créer un Comité d'études, de diffusion et de réalisations sociales, il précise dans le préambule : « Il est entendu qu'aucune question politique, de religion ou de parti ne devra être au programme » (47).

Enfin, au mois de février 1935, date de l'entretien avec le chancelier Hitler, l'Allemagne n'a pas ouvertement réarmé et la Rhénanie ne sera remilitarisée que l'année suivante. Le fait d'utiliser un échange de 1935 pour jeter la suspicion sur la position de Louis Renault pendant l'Occupation est aussi anachronique et tendancieux que de placer au centre de la Mémoire d'Oradour-sur-Glane une photo prise avant-guerre au salon automobile de Berlin pour illustrer un massacre de masse.

Mais restons-en au contexte des années trente. Voici, à titre de comparaison, ce que Maurice Thorez, dirigeant du PCF, déclarait devant les militants communistes des usines Renault, le 2 septembre 1936, c'est-à-dire un an et demi après la rencontre Renault/Hitler, et au moment même où le IIIème Reich réarmait :

« Il faut s'entendre avec l'Italie... en dépit de la dictature fasciste » et « même avec l'Allemagne de Hitler » : « Je suis prêt moi-même à parler avec Hitler, si ce dernier offre enfin la garantie que ses paroles de paix ne sont pas destinés à voiler ses actes de guerre » (48).

Le dirigeant communiste profita de l'occasion pour renouveler sa profession de foi pacifiste, soulignant qu'il était hors de question de suivre « Hitler sur le terrain où il veut engager l'Europe : la course aux armements et à la guerre » (49).

Léon Blum déclarait quant à lui devant le Sénat, le 23 juin 1936 : « Le chancelier Hitler a eu plus d'une fois l'occasion d'exprimer son désir de parvenir à un accord avec la France. Nous n'avons pas l'intention de mettre en doute la parole d'un ancien soldat qui a connu pendant quatre ans la misère des tranchées » (50).

Annie Lacroix-Riz fonde enfin sa thèse sur une anecdote, émanant d'un ancien plumitif de la Révolution nationale, Marc Augier, rédacteur en chef du journal collaborationniste La Gerbe, qui, sous le pseudonyme de Saint-Loup, a consacré une biographie au constructeur automobile à la demande de sa veuve (51). D'après ce biographe, la formule "Hitler m'a dit", aurait servi à baptiser Louis Renault à la fin des années trente, formule piteuse colportée non seulement par Saint-Loup, mais aussi par François Lehideux, ancien ministre de Pétain et neveu par alliance de l'industriel, dont le témoignage douteux est souvent retenu à charge contre Louis Renault(52). Voici donc une militante communiste qui, pour servir sa thèse idéologique anti-patronale, appelle à la rescousse le témoignage suspect d'un ancien membre de la Waffen SS...."

Bonne lecture!

Ensuite pour le "gendre" et bien ce n'était pas son gendre, mais son neveu par alliance (le mari d'une des nièces de Louis Renault si tu as du mal à comprendre)... qu'il a répudié lorsque Lehideux s'est rapproché de Vichy et que Vichy l'a placé à la tête de ce qu'il restait de l'industrie national!

"Aux affirmations sans preuves et aux citations tronquées, s'ajoute le procédé bien connu de l'amalgame, Annie Lacroix-Riz utilisant la carrière suivie par François Lehideux sous l'Occupation pour tenter d'impliquer Louis Renault dans la politique collaborationniste de Vichy ; l'auteure se livre ainsi à une longue et fastidieuse digression sur l'action de François Lehideux, directeur de l'Equipement national, ministre de la Production industrielle et président du Comité d'organisation de l'automobile (C.O.A.), action qu'elle tente de relier à celle de Louis Renault (avec lequel Lehideux était pourtant définitivement brouillé) en martelant inlassablement des questions du type : Louis Renault était-il en désaccord avec Lehideux ? - comme si ces questions inlassablement répétées faisaient office de preuves et pouvaient remplacer de solides arguments.

Mais surtout, l'amalgame entre Lehideux et Renault pendant l'Occupation, amalgame sur lequel Annie Lacroix-Riz construit l'essentiel de son argumentation, est fondé sur une erreur grossière commise dans un compte rendu des renseignements généraux de Vichy, lesquels indiquent à tort que François Lehideux faisait partie du Conseil d'Administration des usines Renault en 1942. Les historiens biographes de Louis Renault et les spécialistes de l'entreprise qui, contrairement à Annie Lacroix-Riz, ont travaillé sur des sources directes - affirment tous, textes à l'appui, que François Lehideux avait quitté définitivement les usines Renault suite à une brouille intervenue avec son oncle par alliance au cours de l'été 1940. J'ai pour ma part versé de nouvelles pièces au dossier, pièces que Patrick Fridenson, a bien voulu mentionner dans l'un de ses articles récents (53). Je produis ici la preuve que François Lehideux avait bien quitté les usines Renault dès 1940 suite à la rupture définitive intervenue au cours de l'été et officialisée le 27 décembre. Il s'agit tout simplement du procès-verbal du conseil d'administration de la SAUR (Société anonyme des usines Renault) qui prend acte de la démission de François Lehideux en 1940 dans sa cinquième résolution (54). Nous tenons bien évidemment la pièce originale à la disposition de toute personne désireuse de la consulter. Voici donc la preuve irréfutable que l'information sur laquelle Madame Lacroix-Riz a construit l'essentiel de son pamphlet est erronée.

En fait, Louis Renault s'est séparé volontairement de François Lehideux suite aux différentes manoeuvres de ce dernier visant à discréditer l'action de son oncle par alliance (dès la mobilisation industrielle en 1939, puis pendant les affaires de la réparation des chars et de la mensualisation de la maîtrise au cours de l'été 1940) ; François Lehideux tenta même d'entraîner plusieurs collaborateurs de Renault jusqu'à Vichy afin qu'ils témoignent contre leur patron. Et c'est encore sur la dénonciation d'un ami du père de François Lehideux qu'une instruction fut lancée par l'avocat du Parti communiste contre Louis Renault à la Libération !

Si Madame Lacroix-Riz maîtrisait un peu plus le sujet, elle aurait toute de suite remarqué que le dossier des Renseignements Généraux concernant François Lehideux aux Archives de la Préfecture de Police de Paris était truffé d'erreurs biographiques grossières, ainsi que je l'avais déjà noté, il y a plus de dix ans. On lit notamment dans le document cité par l'historienne que Louis Renault est né le 15 février 1877, au lieu du 12 février, que François Lehideux était l'époux de la soeur du constructeur, (on le dit même celui de sa fille dans un autre texte), alors qu'il était celui de sa nièce et que Louis Renault n'a jamais eu de fille ; les RG font encore de Lehideux l'ancien secrétaire d'Etat à la Production industrielle du gouvernement Laval alors qu'il l'était du gouvernement Darlan ; ils affirment même que Lehideux avait repris du service aux usines Renault à la Libération, en novembre 1945 ! alors qu'à cette époque il était incarcéré à Fresnes, inculpé d'intelligence avec l'ennemi... Il faudra un mois aux services pour corriger cette énormité (55) !!!!

Plutôt donc que de qualifier sans preuve tous les membres de la direction de Renault de « cagoulards », l'historienne militante serait bien mieux inspirée d'approfondir la critique des sources, travail élémentaire de l'historien. Nous allons constater que la méthode de Madame Lacroix-Riz est tout aussi déficiente en ce qui concerne la production des usines Renault pendant l'Occupation et qu'elle prend pour argent comptant des informations particulièrement fantaisistes émanant des services de renseignements gaullistes, faute de recouper les sources et d'avoir approfondi la question."

re bonne lecture!

toutes les sources sont notées ici en bas de la page et sont accessibles par tous!

http://www.louisrenault.com/index.php/reponse-a-annie-lacroix-riz

Par §Z_a415zc

Enfin ! les Chinois se sont enfin rendus compte à quel point les VW c'est de la merde :mad:

Par

En réponse à §ren724nO

toi aussi évite de les pipeauter! ça fait des années que tu reviens sur le sujet, et à chaque fois tu te fais recadrer!

pour la rencontre Renault/Hitler!

"A propos des rencontres Renault/Hitler, il nous paraît essentiel de rappeler le contexte pour éviter les manipulations et les anachronismes volontaires.

Louis Renault a rencontré trois fois le chancelier du Reich avant-guerre, la première rencontre, en 1935, a débouché sur un entretien d'environ deux heures dont nous connaissons aujourd'hui le contenu grâce aux recherches effectuées par Patrick Fridenson dans les archives allemandes (35) . Les deux autres rencontres ont eu lieu aux salons automobiles de Berlin de février 1938 et de février 1939, Hitler ayant effectué une visite protocolaire du stand Renault pendant quelques minutes (un échange total de deux phrases et une photographie publiée dans la presse) (36) .

Ci-dessus Louis Renault au salon automobile de Berlin, le 17 février 1939.

Conformément à l'adage selon lequel on ne lutte pas contre ses concurrents en restant chez soi, Louis Renault profita de sa présence au salon automobile de Berlin pour étudier la KDF de Ferdinand Porsche, la future Volkswagen, qui servit de modèle à la 4 CV, première voiture populaire de l'après-guerre dont le prototype fut étudié clandestinement pendant l'Occupation. Louis Renault s'était déjà inspiré de l'Opel Kadett pour créer la Juvaquatre. Au cours de ses séjours en Allemagne, l'industriel fit en outre espionner les fabrications militaires du Reich, transmettant les informations recueillies aux services compétents de la Défense nationale. Le général Denain, ministre de l'Air, écrivit ainsi à Louis Renault, le 12 mars 1935 :

« J'ai pris connaissance avec le plus vif intérêt des renseignements que vous m'avez transmis le 5 mars, à la suite de votre récent voyage à Berlin. Je les ai immédiatement communiqués à la direction des constructions aériennes et à l'état-major général pour exploitation... » (37) .

Louis Renault avait en effet profité de sa présence au Salon de Berlin pour envoyer une mission en Allemagne afin d'étudier, non seulement les constructions aéronautiques du Reich, mais aussi la fabrication d'obus. De même, en 1937, un collaborateur de Renault parvint à recueillir de multiples renseignements auprès du plus grand laboratoire de recherche aéronautique berlinois - malgré la surveillance étroite des services de Göring. L'année suivante encore, Jacques Pomey et plusieurs ingénieurs de Billancourt réussirent à pénétrer dans l'usine Bayer de Leverkusen et obtinrent des informations sur la mise au point du caoutchouc synthétique. Enfin, trois jours seulement avant l'ouverture du salon de février 1939, Louis Renault envoya une nouvelle mission en Allemagne pour étudier la fabrication des rivets explosifs aux usines Heinkel de Rostock et les fabrications de l'usine Krupp d'Essen(38) .

En février 1939, les Français sont encore hantés par le souvenir de la Grande Guerre. Beaucoup sont convaincus que les récents accords de Munich pourront éviter un nouveau conflit mondial et tout le monde connaît le « lâche soulagement » mêlé de honte exprimé par Léon Blum avant la signature des accords des 30 septembre et 1er octobre 1938(39).

Industriels et responsables du gouvernement français, qui savent la paix très fragile, croient encore que l'intensification des échanges économiques avec l'ennemi d'hier pourra empêcher une guerre. Ainsi, en mars 1939, Hervé Alphand, futur compagnon de route du général de Gaulle, dirige-t-il des négociations à Berlin « en vue d'accroître le volume des échanges et d'aboutir à un accord de tourisme » (40) . L'avenant signé le 10 mars 1939 entre Alphand et Wiehl légalise les échanges franco-allemands dans le territoire des Sudètes. Cinq jours plus tard, la Tchécoslovaquie est rayée de la carte, les négociations sont rompues et Alphand quitte précipitamment Berlin.

Pour donner quelque vraisemblance à la thèse de la collaboration active, Annie Lacroix-Riz se réfère plus particulièrement à la conversation Renault-Hitler de 1935 au cours de laquelle Louis Renault, soucieux d'entraîner son interlocuteur sur le chemin de la paix, évoque la nécessité d'une union économique européenne pour soutenir la concurrence américaine. L'historienne se fonde essentiellement sur un article de Patrick Fridenson daté de 1999 (41) . Désireux d'établir un lien de causalité entre l'attitude de Louis Renault pendant l'Occupation et celle qui fut la sienne avant-guerre, Patrick Fridenson avait alors commis un contresens. A partir d'une documentation lacunaire, il s'était en effet persuadé que Louis Renault souhaitait promouvoir des Etats-Unis d'Europe dominés par le couple franco-allemand. Et il en avait conclu, un peu rapidement, que l'industriel en était venu « à absolutiser... la société de consommation au détriment du combat pour l'indépendance nationale » (42) . Cette explication déterministe est remise en cause par les notes inédites de Louis Renault que j'ai publiées l'année suivante, lesquelles montrent qu'en 1936, l'industriel était favorable à une union entre l'Allemagne et l'URSS, et que son projet d'Union européenne ne comportait aucune exclusive d'ordre politique, social ou religieux.

Dans un projet de note du 20 mars 1936, il affirmait ainsi qu'une « Fédération européenne » était le seul remède à la crise que traversait le continent :

« Avec l'économie de l'Europe totale, tout est possible. On vous dit que la Russie ne peut être un exutoire pour les produits occidentaux, car elle n'a pas de besoin. On peut aider la Russie à s'organiser, faire des routes, organiser ses terres, etc. Pourquoi le refuserait-elle ?... La France, sans désarmer avant les autres, doit essayer cette Fédération économique... » (43) .

Dans un projet de note composé le lendemain, le constructeur insistait à nouveau sur la complémentarité économique qui permettrait d'associer pacifiquement l'Allemagne et l'URSS au sein d'une communauté européenne. Il précisait en guise de conclusion :

« Il faut que la fédération économique des pays d'Europe soit faite en dehors de toute idée de nation ; dans un but purement humanitaire et social ; que tous les partis y adhèrent sans esprit de lutte, de passion politique ou religieuse... » (44).

Prôner la création d'une Fédération économique européenne « en dehors de toute idée de nation » n'est pas à proprement parler une référence d'extrême droite, ni dans les années trente, ni même aujourd'hui.

A cette date, ce n'est d'ailleurs pas avec l'Allemagne nazie que le groupe Caudron-Renault organise un partenariat commercial, concernant du matériel civil et militaire, mais avec l'URSS de Staline (45) ...

Dans ses diverses interventions, Patrick Fridenson n'a pas non plus cité une note essentiel de Louis Renault, intitulée Trois Réformes, qui est en consultation libre à la Société d'Histoire du Groupe Renault depuis sa fondation, et dans laquelle l'industriel condamnait clairement les aventures fascistes et communistes :

« Rien ne tient longtemps de ce qui est injuste et démesuré, écrit-il en 1937. Mais pour réaliser des réformes justes et mesurées, la violence et la hâte ne sont guère indiquées. Et qu'attendre de durable et de bon d'un bouleversement, d'une révolution de droite ou de gauche puisqu'on en voit maintenant ailleurs les résultats ?

« Avec beaucoup de misère et de sang versé, la liberté perdue, une révolution fasciste ne change rien qu'en surface, une révolution socialiste, après avoir paru tout changer, revient à ce qui s'est toujours fait » (46).

Voilà ce qu'écrivait l'homme accusé d'être un terroriste d'extrême droite et ce, à une époque où tant de contemporains se laissèrent séduire par les extrêmes.

Lorsqu'en 1937, Louis Renault projette de créer un Comité d'études, de diffusion et de réalisations sociales, il précise dans le préambule : « Il est entendu qu'aucune question politique, de religion ou de parti ne devra être au programme » (47).

Enfin, au mois de février 1935, date de l'entretien avec le chancelier Hitler, l'Allemagne n'a pas ouvertement réarmé et la Rhénanie ne sera remilitarisée que l'année suivante. Le fait d'utiliser un échange de 1935 pour jeter la suspicion sur la position de Louis Renault pendant l'Occupation est aussi anachronique et tendancieux que de placer au centre de la Mémoire d'Oradour-sur-Glane une photo prise avant-guerre au salon automobile de Berlin pour illustrer un massacre de masse.

Mais restons-en au contexte des années trente. Voici, à titre de comparaison, ce que Maurice Thorez, dirigeant du PCF, déclarait devant les militants communistes des usines Renault, le 2 septembre 1936, c'est-à-dire un an et demi après la rencontre Renault/Hitler, et au moment même où le IIIème Reich réarmait :

« Il faut s'entendre avec l'Italie... en dépit de la dictature fasciste » et « même avec l'Allemagne de Hitler » : « Je suis prêt moi-même à parler avec Hitler, si ce dernier offre enfin la garantie que ses paroles de paix ne sont pas destinés à voiler ses actes de guerre » (48).

Le dirigeant communiste profita de l'occasion pour renouveler sa profession de foi pacifiste, soulignant qu'il était hors de question de suivre « Hitler sur le terrain où il veut engager l'Europe : la course aux armements et à la guerre » (49).

Léon Blum déclarait quant à lui devant le Sénat, le 23 juin 1936 : « Le chancelier Hitler a eu plus d'une fois l'occasion d'exprimer son désir de parvenir à un accord avec la France. Nous n'avons pas l'intention de mettre en doute la parole d'un ancien soldat qui a connu pendant quatre ans la misère des tranchées » (50).

Annie Lacroix-Riz fonde enfin sa thèse sur une anecdote, émanant d'un ancien plumitif de la Révolution nationale, Marc Augier, rédacteur en chef du journal collaborationniste La Gerbe, qui, sous le pseudonyme de Saint-Loup, a consacré une biographie au constructeur automobile à la demande de sa veuve (51). D'après ce biographe, la formule "Hitler m'a dit", aurait servi à baptiser Louis Renault à la fin des années trente, formule piteuse colportée non seulement par Saint-Loup, mais aussi par François Lehideux, ancien ministre de Pétain et neveu par alliance de l'industriel, dont le témoignage douteux est souvent retenu à charge contre Louis Renault(52). Voici donc une militante communiste qui, pour servir sa thèse idéologique anti-patronale, appelle à la rescousse le témoignage suspect d'un ancien membre de la Waffen SS...."

Bonne lecture!

Ensuite pour le "gendre" et bien ce n'était pas son gendre, mais son neveu par alliance (le mari d'une des nièces de Louis Renault si tu as du mal à comprendre)... qu'il a répudié lorsque Lehideux s'est rapproché de Vichy et que Vichy l'a placé à la tête de ce qu'il restait de l'industrie national!

"Aux affirmations sans preuves et aux citations tronquées, s'ajoute le procédé bien connu de l'amalgame, Annie Lacroix-Riz utilisant la carrière suivie par François Lehideux sous l'Occupation pour tenter d'impliquer Louis Renault dans la politique collaborationniste de Vichy ; l'auteure se livre ainsi à une longue et fastidieuse digression sur l'action de François Lehideux, directeur de l'Equipement national, ministre de la Production industrielle et président du Comité d'organisation de l'automobile (C.O.A.), action qu'elle tente de relier à celle de Louis Renault (avec lequel Lehideux était pourtant définitivement brouillé) en martelant inlassablement des questions du type : Louis Renault était-il en désaccord avec Lehideux ? - comme si ces questions inlassablement répétées faisaient office de preuves et pouvaient remplacer de solides arguments.

Mais surtout, l'amalgame entre Lehideux et Renault pendant l'Occupation, amalgame sur lequel Annie Lacroix-Riz construit l'essentiel de son argumentation, est fondé sur une erreur grossière commise dans un compte rendu des renseignements généraux de Vichy, lesquels indiquent à tort que François Lehideux faisait partie du Conseil d'Administration des usines Renault en 1942. Les historiens biographes de Louis Renault et les spécialistes de l'entreprise qui, contrairement à Annie Lacroix-Riz, ont travaillé sur des sources directes - affirment tous, textes à l'appui, que François Lehideux avait quitté définitivement les usines Renault suite à une brouille intervenue avec son oncle par alliance au cours de l'été 1940. J'ai pour ma part versé de nouvelles pièces au dossier, pièces que Patrick Fridenson, a bien voulu mentionner dans l'un de ses articles récents (53). Je produis ici la preuve que François Lehideux avait bien quitté les usines Renault dès 1940 suite à la rupture définitive intervenue au cours de l'été et officialisée le 27 décembre. Il s'agit tout simplement du procès-verbal du conseil d'administration de la SAUR (Société anonyme des usines Renault) qui prend acte de la démission de François Lehideux en 1940 dans sa cinquième résolution (54). Nous tenons bien évidemment la pièce originale à la disposition de toute personne désireuse de la consulter. Voici donc la preuve irréfutable que l'information sur laquelle Madame Lacroix-Riz a construit l'essentiel de son pamphlet est erronée.

En fait, Louis Renault s'est séparé volontairement de François Lehideux suite aux différentes manoeuvres de ce dernier visant à discréditer l'action de son oncle par alliance (dès la mobilisation industrielle en 1939, puis pendant les affaires de la réparation des chars et de la mensualisation de la maîtrise au cours de l'été 1940) ; François Lehideux tenta même d'entraîner plusieurs collaborateurs de Renault jusqu'à Vichy afin qu'ils témoignent contre leur patron. Et c'est encore sur la dénonciation d'un ami du père de François Lehideux qu'une instruction fut lancée par l'avocat du Parti communiste contre Louis Renault à la Libération !

Si Madame Lacroix-Riz maîtrisait un peu plus le sujet, elle aurait toute de suite remarqué que le dossier des Renseignements Généraux concernant François Lehideux aux Archives de la Préfecture de Police de Paris était truffé d'erreurs biographiques grossières, ainsi que je l'avais déjà noté, il y a plus de dix ans. On lit notamment dans le document cité par l'historienne que Louis Renault est né le 15 février 1877, au lieu du 12 février, que François Lehideux était l'époux de la soeur du constructeur, (on le dit même celui de sa fille dans un autre texte), alors qu'il était celui de sa nièce et que Louis Renault n'a jamais eu de fille ; les RG font encore de Lehideux l'ancien secrétaire d'Etat à la Production industrielle du gouvernement Laval alors qu'il l'était du gouvernement Darlan ; ils affirment même que Lehideux avait repris du service aux usines Renault à la Libération, en novembre 1945 ! alors qu'à cette époque il était incarcéré à Fresnes, inculpé d'intelligence avec l'ennemi... Il faudra un mois aux services pour corriger cette énormité (55) !!!!

Plutôt donc que de qualifier sans preuve tous les membres de la direction de Renault de « cagoulards », l'historienne militante serait bien mieux inspirée d'approfondir la critique des sources, travail élémentaire de l'historien. Nous allons constater que la méthode de Madame Lacroix-Riz est tout aussi déficiente en ce qui concerne la production des usines Renault pendant l'Occupation et qu'elle prend pour argent comptant des informations particulièrement fantaisistes émanant des services de renseignements gaullistes, faute de recouper les sources et d'avoir approfondi la question."

re bonne lecture!

toutes les sources sont notées ici en bas de la page et sont accessibles par tous!

http://www.louisrenault.com/index.php/reponse-a-annie-lacroix-riz

   

J'aime quand tu fais court....

Allez gars, on a assez perdu de temps avec toi.

On n'oublira cependant pas que le révisionisme est sévèrement condamné.

Evite juste de trop flirter avec certaines évidences gars....

Par

Et au passage, l'amusant parallèle avec notre époque serait sans doute à établir entre un celui d'une fille et d'un père... respectivement dirigeante et président d'honneur d'un certain parti.

Vous ne voyez pas lequel ?

Tapez "Martine Lehideux" pour avoir une piste.

La vieillesse est décidément un naufrage....

Par §zaf456sm

En réponse à anneaux nîmes.

Et bien déjà il faudrait prouver qu'il l'était...ce qui n'a jamais été fait.

Oui Louis Renault à croiser Hitler bien avant la guerre...et ??

Cela a t-il fait de lui un nazi ?

Il a rencontré Hitler en 1935...et s'est entretenu avec lui puis en 1938 et 1939 alors que Hitler effectuait une visite du salon de l'auto et passait par le stand Renault. Mais les photos prisent à ce moment de "visite" éclair sur un stand furent utilisées pour démontrer que Renault était un collabo...lol.

Et en 1935 faut-il rappelé que l'Allemagne n'est pas réarmée ? Que même Léon Blum est convaincu que le nouveau chancelier Allemand...ELU...veut la paix ??

Et des comptes rendus de cette entrevu ressort quoi ?

Que Renault comme tant d'autre sait très bien que ce sont les guerres économiques qui mènent aux conflits armés et que donc il faut une coopération France/Allemagne pour que ne se reproduisent plus 14/18...

Je vous signale au passage que c'est EXACTEMENT cela qui prévaut la création de l'Union Européenne...et de l'axe Franco/Allemand.

Renault n'a jamais fabriqué le moindre Chars pour l'Allemagne et dès 1940 ses usines étaient réquisitionnées. Elles l'ont été alors que Renault était aux Etats Unis pour....voir comment on pouvait accélérer la production de Chars pour contrer les Allemands. Il y rencontra Roosevelt au passage (étrange que cela ne soit pas mis en avant non ??)

Précise t-on également que c'est Daimler-Benz qui s'occupe de l'outil industriel réquisitionné ?

Vous voulez aussi dire par exemple que la famille Peugeot a collaboré lorsque Ferdinant Porches et son neveu Anton Piëch dirigeait ses usines ?

Sortez des lectures gauchistes et regardez qui a été condamné à quoi...pour avoir écrit nombre de mensonge.

   

Chacun voit midi à sa porte. De toute façon, la polémique sur Louis Renault ne s'éteindra jamais.

Par §zaf456sm

En réponse à roc et gravillon

Et au passage, l'amusant parallèle avec notre époque serait sans doute à établir entre un celui d'une fille et d'un père... respectivement dirigeante et président d'honneur d'un certain parti.

Vous ne voyez pas lequel ?

Tapez "Martine Lehideux" pour avoir une piste.

La vieillesse est décidément un naufrage....

   

Non, Marine ;).

Par §zaf456sm

Oups je me suis trompé.

Par

En réponse à roc et gravillon

Et au passage, l'amusant parallèle avec notre époque serait sans doute à établir entre un celui d'une fille et d'un père... respectivement dirigeante et président d'honneur d'un certain parti.

Vous ne voyez pas lequel ?

Tapez "Martine Lehideux" pour avoir une piste.

La vieillesse est décidément un naufrage....

   

Cherche Bernard Lehideux tu verras qu'un nom ne veut rien dire

Par §phi710WL

En réponse à roc et gravillon

J'aime quand tu fais court....

Allez gars, on a assez perdu de temps avec toi.

On n'oublira cependant pas que le révisionisme est sévèrement condamné.

Evite juste de trop flirter avec certaines évidences gars....

   

Mais pourquoi es tu aussi agressif avec tout le monde ?

Par §zaf456sm

En réponse à morane_j

Cherche Bernard Lehideux tu verras qu'un nom ne veut rien dire

   

Oui il a suivi un parcourt différent de sa sœur (il est au MoDem).

D'ailleurs, pour étayer votre thèse, l'un des fils du Général De Gaulle, Charles jr, est membre du Front National.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Gaulle_(1948-)

Par §zaf456sm

Argh, désolé c'est son petit-fils. Méa culpa.

Par

je m'inquiète pas pour eux, ils ont les Rhin solides

mais quand même, entre les patrons qui se déchirent, cette baisse ...

y a des signes qui n e trompent pas

Par

En réponse à §zaf456sm

Oui il a suivi un parcourt différent de sa sœur (il est au MoDem).

D'ailleurs, pour étayer votre thèse, l'un des fils du Général De Gaulle, Charles jr, est membre du Front National.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Gaulle_(1948-)

   

Je crois que tu n'as pas bien suivi le fil de ce que j'ai pondu Zafira...

Sinon, j'aurais aussi pu causer de l'écrivain Drieu la Rochelle, collabo de très haute volée... que le vieux Rn'ô invita si souvent que sa femme tomba entre ses bras.

Dingue comme cet exceeelllent patriote sût s’entourer de gens forts ...résistants.

Allez vous étonner ensuite des conséquences !

Par §ste156Pt

Il faut souligner les ventes positives de Skoda, de Seat et de Porsche aussi ...!!

Bien que la section poids lourds peine, les ventes sont assez bonnes dans l'ensemble du groupe.

The Volkswagen Passenger Cars brand delivered 1.98 (2.02; -2.2 percent) million vehicles to customers worldwide in the first four months. ( - 40.000 )

The premium brand Audi handed over 591,100 (561,900) vehicles worldwide in the period to April, an increase of 5.2 percent.( +29.200 )

The sports car manufacturer Porsche delivered a total of 72,600 (55,000) vehicles from January to April, representing an increase of 32.0 percent compared with the previous year. ( + 17.600 ventes )

The Czech brand ŠKODA delivered 357,200 (336,800) vehicles in the period to April, a rise of 6.1 percent. ( +20.400 )

SEAT handed over 138,400 (127,400; +8.6 percent) vehicles to customers worldwide in the first four months.( + 11.000 ventes )

Volkswagen Commercial Vehicles delivered 147,500 (140,500; +4.9 percent) vehicles during the same period.( +7.000 )

The MAN brand delivered 30,300 (36.600; -17.3 percent) units from January to April.( -6.300 )

The Swedish brand Scania delivered 24,100 (24,700; -2.3 percent) heavy trucks and buses to customers in the period to April.

( -600 )

Les ventes de Porsche et Audi ( + 46.800 ) compensent largement les pertes de VW.....

Par §zaf456sm

En réponse à roc et gravillon

Je crois que tu n'as pas bien suivi le fil de ce que j'ai pondu Zafira...

Sinon, j'aurais aussi pu causer de l'écrivain Drieu la Rochelle, collabo de très haute volée... que le vieux Rn'ô invita si souvent que sa femme tomba entre ses bras.

Dingue comme cet exceeelllent patriote sût s’entourer de gens forts ...résistants.

Allez vous étonner ensuite des conséquences !

   

Non, non, j'ai bien suivi. D'ailleurs, je fais parti de ceux qui pensent que Louis Renault a activement collaboré avec l'Allemagne (même si ça ne changera rien à ma vie). Mais là on s'éloigne du sujet.

Par §phi710WL

En réponse à

Commentaire supprimé.

   

Mais pourquoi être aussi agressif ?

Par §phi710WL

En réponse à

Commentaire supprimé.

   

Le nom de ton fameux vainqueur de transat ? ou le nom de son bateau ? oublié ?

Par

En réponse à §zaf456sm

@anneaux nîmes et morane_j.

En quoi c'est un mythe que Louis Renault soit un collabo? Vous pouvez le prouver? Et j'adore le coup de la CGT et du PCF qui sont presque responsables de tout nos maux, du conspirationnisme pur jus, vous devriez écrire un roman cher morane (Bob?).

Sinon, pour revenir au sujet, c'est juste un petit coup de mou pour VW et n'entamera en rien son ascension.

   

toutes les entreprises qui ont sur-vécues aux nazis l'ont fait grâce à une collaboration, et pour renault c'est bien connu, c'était même dernièrement dans des pages "historiques" de certains journaux quotidiens.

Faut pas critiquer, n'importe lequel d'entre nous en aurait fait autant

Par

En réponse à roc et gravillon

J'aime quand tu fais court....

Allez gars, on a assez perdu de temps avec toi.

On n'oublira cependant pas que le révisionisme est sévèrement condamné.

Evite juste de trop flirter avec certaines évidences gars....

   

Aller hop, une pirouette. Coutumier du fait le bonhomme.

Quelle bel exemple de mauvaise foi hein. le pire c'est que le type ose porter au firmament VW et critique Renault en disant que le créateur de la marque était collabo....

C'est juste pitoyable.

Aller retour au sujet. Les vente Europe viennent de tomber. Les Nostradamus du Balto vont encore râler.

Par §Min848jQ

En réponse à roc et gravillon

J'aime quand tu fais court....

Allez gars, on a assez perdu de temps avec toi.

On n'oublira cependant pas que le révisionisme est sévèrement condamné.

Evite juste de trop flirter avec certaines évidences gars....

   

on est un con...

Par §zaf456sm

En réponse à parlons-en

toutes les entreprises qui ont sur-vécues aux nazis l'ont fait grâce à une collaboration, et pour renault c'est bien connu, c'était même dernièrement dans des pages "historiques" de certains journaux quotidiens.

Faut pas critiquer, n'importe lequel d'entre nous en aurait fait autant

   

Ce n'est pas faux ce que vous dites.

Cependant, il faut distinguer collaboration forcée et collaboration voulu. C'est du deuxième cas dont est accusé Louis Renault.

Par §zaf456sm

Voulue pardon.

 

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