Par 47ronins
la reprise de samsung motor , qui n était autre qu'une filiale du conglomérat samsung 
Louis Schweitzer : adieu à un homme de culture
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Par 47ronins
la reprise de samsung motor , qui n était autre qu'une filiale du conglomérat samsung 
Par Helios1
Dommage qu'il y ait peu de dirigeants comme lui.
Renault n’oubliera pas Schweitzer.
Par Jerep
Ah c'est un autre niveau que Carlos Ghosn, c'est sûr...
Renault lui doit beaucoup.
Par mekinsy
En réponse à Jerep
Ah c'est un autre niveau que Carlos Ghosn, c'est sûr...
Renault lui doit beaucoup.
Le
Carlos n'etait pas mauvais, loin de là.
Il à redressé Nissan qui croulait sous les dettes :
"Chez Nissan, le Franco-Brésilien avait ouvert la voie dès 1999. Criblé de dettes, incapable de gagner de l'argent, le deuxième constructeur japonais était alors proche de la faillite.
Après avoir réussi à faire renouer le groupe avec les bénéfices en moins de deux ans, M. Ghosn avait annoncé en 2002, à la surprise générale, que le constructeur nippon serait capable, les trois années suivantes, de vendre 1 million de véhicules supplémentaires, d'atteindre une marge opérationnelle sur chiffre d'affaires de 8 % et de ramener sa dette à zéro. Baptisé "180", ce plan était censé démontrer que non seulement Nissan pouvait se restructurer pour redevenir rentable, mais aussi que le groupe allait croître en même temps."
"Le constructeur japonais est parvenu à vendre un million de véhicules supplémentaires dans le monde en trois ans, un défi qui laissait beaucoup d'observateurs sceptiques."
https://share.google/1bh2FvpODBM88Y9UT
Le problème, c'est qu'il a eu le syndrome de "Dieu tout puissant" lorsqu'il a prit la tête du groupe en 2005.
Par W A V E
En réponse à mekinsy
Le
Carlos n'etait pas mauvais, loin de là.
Il à redressé Nissan qui croulait sous les dettes :
"Chez Nissan, le Franco-Brésilien avait ouvert la voie dès 1999. Criblé de dettes, incapable de gagner de l'argent, le deuxième constructeur japonais était alors proche de la faillite.
Après avoir réussi à faire renouer le groupe avec les bénéfices en moins de deux ans, M. Ghosn avait annoncé en 2002, à la surprise générale, que le constructeur nippon serait capable, les trois années suivantes, de vendre 1 million de véhicules supplémentaires, d'atteindre une marge opérationnelle sur chiffre d'affaires de 8 % et de ramener sa dette à zéro. Baptisé "180", ce plan était censé démontrer que non seulement Nissan pouvait se restructurer pour redevenir rentable, mais aussi que le groupe allait croître en même temps."
"Le constructeur japonais est parvenu à vendre un million de véhicules supplémentaires dans le monde en trois ans, un défi qui laissait beaucoup d'observateurs sceptiques."
https://share.google/1bh2FvpODBM88Y9UT
Le problème, c'est qu'il a eu le syndrome de "Dieu tout puissant" lorsqu'il a prit la tête du groupe en 2005.
Carlos a probablement pensé à une formule magique pour fabriquer des batteries de VE assez bon marché pour zapper la période hybride, et tellement rapidement que les 1.2 TCE 4 cylindres n'auraient pas d'impact notable sur la clientèle.
Mais il a oublié de nous dire comment faire.
Par beniot9888
En réponse à mekinsy
Le
Carlos n'etait pas mauvais, loin de là.
Il à redressé Nissan qui croulait sous les dettes :
"Chez Nissan, le Franco-Brésilien avait ouvert la voie dès 1999. Criblé de dettes, incapable de gagner de l'argent, le deuxième constructeur japonais était alors proche de la faillite.
Après avoir réussi à faire renouer le groupe avec les bénéfices en moins de deux ans, M. Ghosn avait annoncé en 2002, à la surprise générale, que le constructeur nippon serait capable, les trois années suivantes, de vendre 1 million de véhicules supplémentaires, d'atteindre une marge opérationnelle sur chiffre d'affaires de 8 % et de ramener sa dette à zéro. Baptisé "180", ce plan était censé démontrer que non seulement Nissan pouvait se restructurer pour redevenir rentable, mais aussi que le groupe allait croître en même temps."
"Le constructeur japonais est parvenu à vendre un million de véhicules supplémentaires dans le monde en trois ans, un défi qui laissait beaucoup d'observateurs sceptiques."
https://share.google/1bh2FvpODBM88Y9UT
Le problème, c'est qu'il a eu le syndrome de "Dieu tout puissant" lorsqu'il a prit la tête du groupe en 2005.
J'ai toujours eu l'impression que le problème de Ghost, c'est qu'il ne sait faire que du cost killing. Virer, rentabiliser, économiser...
Ce qui est bien quand une entreprise est en difficultés, mais une fois la situation assainie, il fait arrêter la radinerie. Pas continuer d'empiler les plans écos et le ratatinement de budgets.
J'ai eu un collègue, quand je travaillais chez Renault en consultant, qui m'avait expliqué qu'avant Ghosn, l'ambiance était meilleure. Une meilleure collaboration, une meilleure récompense des efforts... Mais après Ghosn, c'est chacun son KPI. Aider un collègue ou un autre service ? Quel intérêt ? Tu n'y gagneras rien, vu que ton seul moyen d'avoir un bonus, c'est de réussir des KPI. Même si ton KPI est directement opposé à celui du service d'en face. Donc clairement, pas d'initiative ou de collaboration, c'est chacun pour sa gueule. C'est le patron qui l'a voulu.
Par roc et gravillon
Relire le lien du Monde posé par Monoski... et sur la fin, l'objectif ROI de 20% fixé à Nissan, après qu'il soit monté à 11%.
20% pour un construcreur généraliste !
Etonnez-vous que vos bagnoles soient devenues inabordables.
Avec la ribambelle de p'tits chefs qui vont presser le citron de leurs subalternes pour tenir l'objectif, et gratter leur prime.
Et comment faire grimper la marge sur des produits sans beaucoup de charme ?
Eh bien augmenter les prix ou gratter sur la qualité produit.
C'est largement la seconde option qui a souvent été activée sous l'ère Ghosn. Chez Nissan, autrefois considéré comme un constructeur sérieux du point de vue fiabilité, comme chez Rîno, qui partait de bien plus bas sur ce chapitre.
Avec au final, les conséquences que l'on sait.
Par ChatMallow
Sur la 3ème photo, je vois La Bellu, je vois Louis mais je ne vois pas le baise-en-ville en croûte de cuir... Sûrement lui qui prend le cliché!
Je reste sur ma faim pour cet hommage. Une fois retirées les photos, il ne reste pas beaucoup de matière à lire.
Par SteppeOuais
En réponse à roc et gravillon
Relire le lien du Monde posé par Monoski... et sur la fin, l'objectif ROI de 20% fixé à Nissan, après qu'il soit monté à 11%.
20% pour un construcreur généraliste !
Etonnez-vous que vos bagnoles soient devenues inabordables.
Avec la ribambelle de p'tits chefs qui vont presser le citron de leurs subalternes pour tenir l'objectif, et gratter leur prime.
Et comment faire grimper la marge sur des produits sans beaucoup de charme ?
Eh bien augmenter les prix ou gratter sur la qualité produit.
C'est largement la seconde option qui a souvent été activée sous l'ère Ghosn. Chez Nissan, autrefois considéré comme un constructeur sérieux du point de vue fiabilité, comme chez Rîno, qui partait de bien plus bas sur ce chapitre.
Avec au final, les conséquences que l'on sait.
Tellement sérieux sur le plan de la fiabilité qu'ils ne vendaient rien et étaient à deux doigts de la faillite...
Mais ça y est, Ghosn est out et Renault n'a pratiquement plus aucun lien avec Nissan Si ce n'est les laisser rebadger la R5, Nissan va enfin pouvoir voler de ses propres ailes et redevenir un constructeur "sérieux"...ou pas vu leur situation catastrophique depuis que Renault n'est plus impliqué !
Par Jerep
En réponse à mekinsy
Le
Carlos n'etait pas mauvais, loin de là.
Il à redressé Nissan qui croulait sous les dettes :
"Chez Nissan, le Franco-Brésilien avait ouvert la voie dès 1999. Criblé de dettes, incapable de gagner de l'argent, le deuxième constructeur japonais était alors proche de la faillite.
Après avoir réussi à faire renouer le groupe avec les bénéfices en moins de deux ans, M. Ghosn avait annoncé en 2002, à la surprise générale, que le constructeur nippon serait capable, les trois années suivantes, de vendre 1 million de véhicules supplémentaires, d'atteindre une marge opérationnelle sur chiffre d'affaires de 8 % et de ramener sa dette à zéro. Baptisé "180", ce plan était censé démontrer que non seulement Nissan pouvait se restructurer pour redevenir rentable, mais aussi que le groupe allait croître en même temps."
"Le constructeur japonais est parvenu à vendre un million de véhicules supplémentaires dans le monde en trois ans, un défi qui laissait beaucoup d'observateurs sceptiques."
https://share.google/1bh2FvpODBM88Y9UT
Le problème, c'est qu'il a eu le syndrome de "Dieu tout puissant" lorsqu'il a prit la tête du groupe en 2005.
Je parlais pas des capacités de cost killer de ghosn (ou autres qualités d'organisateur etc.), mais de l'envergure générale du type. Expression, modestie, vision, conscience sociale, centres d'intérêt...
Par roc et gravillon
En réponse à SteppeOuais
Tellement sérieux sur le plan de la fiabilité qu'ils ne vendaient rien et étaient à deux doigts de la faillite...
Mais ça y est, Ghosn est out et Renault n'a pratiquement plus aucun lien avec Nissan Si ce n'est les laisser rebadger la R5, Nissan va enfin pouvoir voler de ses propres ailes et redevenir un constructeur "sérieux"...ou pas vu leur situation catastrophique depuis que Renault n'est plus impliqué !
Pour le premier chapitre, ta conclusion est donc qu'il vaut mieux vendre de la merde pour rester vivant ?
T'as été à bonne école Rantanplan...
Par jujustice
En réponse à beniot9888
J'ai toujours eu l'impression que le problème de Ghost, c'est qu'il ne sait faire que du cost killing. Virer, rentabiliser, économiser...
Ce qui est bien quand une entreprise est en difficultés, mais une fois la situation assainie, il fait arrêter la radinerie. Pas continuer d'empiler les plans écos et le ratatinement de budgets.
J'ai eu un collègue, quand je travaillais chez Renault en consultant, qui m'avait expliqué qu'avant Ghosn, l'ambiance était meilleure. Une meilleure collaboration, une meilleure récompense des efforts... Mais après Ghosn, c'est chacun son KPI. Aider un collègue ou un autre service ? Quel intérêt ? Tu n'y gagneras rien, vu que ton seul moyen d'avoir un bonus, c'est de réussir des KPI. Même si ton KPI est directement opposé à celui du service d'en face. Donc clairement, pas d'initiative ou de collaboration, c'est chacun pour sa gueule. C'est le patron qui l'a voulu.
"J'ai eu un collègue, quand je travaillais chez Renault en consultant, qui m'avait expliqué qu'avant Ghosn, l'ambiance était meilleure. Une meilleure collaboration, une meilleure récompense des efforts"
-> idem et pour avoir collaborer avec eux, sous Goshn c'était du cost killing à outrance et on l'a ressenti avec les soucis de fiabilité de Renault sous son ère...
Il a aussi accentué la frustration des japonais, qui présentaient des fois des solutions techniques plus abouties mais passer à la trappe car il était obnubilé par les chiffres, il a bien formé Tavares qui a suivi son chemin à ce niveau là....
Il se veut irréprochable et politiquement correct, mais quant Nissan pris 3% de Mitsubishi, cela s'est fait dans le dos de Renault...(voir les innombrables articles à ce sujet à l'époque).
Par franpir21
"son bureau ponctué d’œuvres d’art, entre une céramique japonaise laquée et une sculpture de Jean Dubuffet en passant par une toile fulgurante de Roberto Matta"
Aujourd'hui, les crétins de gauche, avec la complicité des médias dont l'unique ligne éditoriale est la détestation de la réussite et de l'argent, ne manqueraient pas de crier au scandale en découvrant le prix de ces oeuvres d'art.
Et exigeraient la démission d'un "s
Par franpir21
d'un salaud de patron qui ose se pavaner dans son bureau avec des objets hors de la portée du smicard de base.
Par Critias
En réponse à franpir21
"son bureau ponctué d’œuvres d’art, entre une céramique japonaise laquée et une sculpture de Jean Dubuffet en passant par une toile fulgurante de Roberto Matta"
Aujourd'hui, les crétins de gauche, avec la complicité des médias dont l'unique ligne éditoriale est la détestation de la réussite et de l'argent, ne manqueraient pas de crier au scandale en découvrant le prix de ces oeuvres d'art.
Et exigeraient la démission d'un "s
"par une toile fulgurante de Roberto Matta"
Aujourd'hui, les crétins de gauche, avec la complicité des médias dont l'unique ligne éditoriale est la détestation de la réussite et de l'argent, ne manqueraient pas de crier au scandale en découvrant le prix de ces oeuvres d'art."
Vision typique d’un droitardé matérialiste, qui croit que tout le monde envie les friqués, les soit-disant "Ceux qui réussissent".
En tant qu’électeur de gauche, je peux te l'assurer, la main sur le cœur : j’en ai strictement rien à foutre de ses biens - matériels comme pécuniaire - tant qu’il faisait son devoir de citoyen.
Par Critias
En réponse à jujustice
"J'ai eu un collègue, quand je travaillais chez Renault en consultant, qui m'avait expliqué qu'avant Ghosn, l'ambiance était meilleure. Une meilleure collaboration, une meilleure récompense des efforts"
-> idem et pour avoir collaborer avec eux, sous Goshn c'était du cost killing à outrance et on l'a ressenti avec les soucis de fiabilité de Renault sous son ère...
Il a aussi accentué la frustration des japonais, qui présentaient des fois des solutions techniques plus abouties mais passer à la trappe car il était obnubilé par les chiffres, il a bien formé Tavares qui a suivi son chemin à ce niveau là....
Il se veut irréprochable et politiquement correct, mais quant Nissan pris 3% de Mitsubishi, cela s'est fait dans le dos de Renault...(voir les innombrables articles à ce sujet à l'époque).
""J'ai eu un collègue, quand je travaillais chez Renault en consultant, qui m'avait expliqué qu'avant Ghosn, l'ambiance était meilleure."
Peut-être, en n’en déplaise aux droitardés, parce que Schweitzer était un patron "de gauche" - il était directeur de cabinet de Laurent Fabius avant d’être à la tête de Renault. Autre patron "de gauche" qui a laissé un bon souvenir : Louis Gallois.
Par 992Phil
En réponse à Critias
""J'ai eu un collègue, quand je travaillais chez Renault en consultant, qui m'avait expliqué qu'avant Ghosn, l'ambiance était meilleure."
Peut-être, en n’en déplaise aux droitardés, parce que Schweitzer était un patron "de gauche" - il était directeur de cabinet de Laurent Fabius avant d’être à la tête de Renault. Autre patron "de gauche" qui a laissé un bon souvenir : Louis Gallois.
Patron de gauche peut-être….
Mais cela ne l’a pas empêché d’avoir des comportements parfois très éloignés de l’éthique…..
Mis en examen, il a été condamné par la justice dans l’affaire des « écoutes à l’Elysee ».
C’était aussi un dirigeant qui n’avait pas d’état d’âme social quand il s’agissait de réduire les coûts. (Cfr fermeture brutale de l’usine Renault de Vilvorde (3000 emplois !)).
En 1998, la justice belge le condamne à une amende de 10 millions de francs belges (1,6 million de francs français) pour avoir violé la loi du travail belge lors de la fermeture de l'usine de Vilvorde.
Par Critias
En réponse à 992Phil
Patron de gauche peut-être….
Mais cela ne l’a pas empêché d’avoir des comportements parfois très éloignés de l’éthique…..
Mis en examen, il a été condamné par la justice dans l’affaire des « écoutes à l’Elysee ».
C’était aussi un dirigeant qui n’avait pas d’état d’âme social quand il s’agissait de réduire les coûts. (Cfr fermeture brutale de l’usine Renault de Vilvorde (3000 emplois !)).
En 1998, la justice belge le condamne à une amende de 10 millions de francs belges (1,6 million de francs français) pour avoir violé la loi du travail belge lors de la fermeture de l'usine de Vilvorde.
Ne t’inquiètes pas, je n’ai pas oublié ses mauvais côtés. Après, j’ai écrit "patron de gauche", pas "patron social" (la gauche est vaste, hein). Mais tu as raison, tout n’est pas parfait chez lui. Vilvoorde, quelle terrible histoire. Je l’avais vécu comme une injustice (et pourtant, je ne suis pas belge).
Par mekinsy
En réponse à Jerep
Je parlais pas des capacités de cost killer de ghosn (ou autres qualités d'organisateur etc.), mais de l'envergure générale du type. Expression, modestie, vision, conscience sociale, centres d'intérêt...
Pour la conscience sociale, Louis lui même reconnaissait que ce n'était pas compatible :
"Il était encore président d’honneur de la marque au losange. « On peut être patron et de gauche, mais je ne sais pas ce qu’est un patron de gauche », avait expliqué l’Enarque, lorsque la question lui avait été posée de résumer son parcours."
https://share.google/Cy4c1I3zyjhSgi300
Par 992Phil
En réponse à Critias
Ne t’inquiètes pas, je n’ai pas oublié ses mauvais côtés. Après, j’ai écrit "patron de gauche", pas "patron social" (la gauche est vaste, hein). Mais tu as raison, tout n’est pas parfait chez lui. Vilvoorde, quelle terrible histoire. Je l’avais vécu comme une injustice (et pourtant, je ne suis pas belge).
Cela illustre simplement que ces « grands patrons » sont avant tout des dirigeants qui travaillent d’abord pour un CA.
Quand les résultats sont bons, ils sont encensés.
Quand les résultats sont moins bons et/ou que des problèmes techniques surviennent, ils sont vilipendés.
La savent que cela « fait partie du jeu » et monnaie leur job en conséquence (y compris le parachute).
Tout cela est très « normé » dans chaque secteur.
Par Critias
En réponse à 992Phil
Cela illustre simplement que ces « grands patrons » sont avant tout des dirigeants qui travaillent d’abord pour un CA.
Quand les résultats sont bons, ils sont encensés.
Quand les résultats sont moins bons et/ou que des problèmes techniques surviennent, ils sont vilipendés.
La savent que cela « fait partie du jeu » et monnaie leur job en conséquence (y compris le parachute).
Tout cela est très « normé » dans chaque secteur.
"Cela illustre simplement que ces « grands patrons » sont avant tout des dirigeants qui travaillent d’abord pour un CA."
Cela va de soit. Seulement, certains patrons ont un management moins brutal que d’autres.
Par 992Phil
En réponse à Critias
"Cela illustre simplement que ces « grands patrons » sont avant tout des dirigeants qui travaillent d’abord pour un CA."
Cela va de soit. Seulement, certains patrons ont un management moins brutal que d’autres.
Mon expérience personnelle est que, plus l’entreprise est grande, plus la distance entre le CEO (patron) et le personnel de base est grande, et plus les décisions se prennent sans état d’âme.
On ne peut pas vraiment le leur reprocher ; c’est humain.
C’est pour cette raison qu’un patron doit toujours, par différentes actions (visite d’ateliers, petit déjeuner avec les ouvriers,…) rester en contact avec la base pour savoir « ce qui vit » dans l’entreprise.
Sinon, il vit dans une tour d’ivoire, surtout s’il est entouré de courtisans.
Par ChatMallow
En réponse à 992Phil
Cela illustre simplement que ces « grands patrons » sont avant tout des dirigeants qui travaillent d’abord pour un CA.
Quand les résultats sont bons, ils sont encensés.
Quand les résultats sont moins bons et/ou que des problèmes techniques surviennent, ils sont vilipendés.
La savent que cela « fait partie du jeu » et monnaie leur job en conséquence (y compris le parachute).
Tout cela est très « normé » dans chaque secteur.
"Quand les résultats sont bons, ils sont encensés"
De mémoire, à l'arrivé de Ghosn, au Japon, il y était reçu comme une Rock Star et il avait même un Manga qui lui était dédié.
J'étais trop jeune pour Vilvorde mais le nom est resté et, je m'en rappelle, on en parlait aux infos, tous les jours!
Par Critias
En réponse à ChatMallow
"Quand les résultats sont bons, ils sont encensés"
De mémoire, à l'arrivé de Ghosn, au Japon, il y était reçu comme une Rock Star et il avait même un Manga qui lui était dédié.
J'étais trop jeune pour Vilvorde mais le nom est resté et, je m'en rappelle, on en parlait aux infos, tous les jours!
"De mémoire, à l'arrivé de Ghosn, au Japon, il y était reçu comme une Rock Star et il avait même un Manga qui lui était dédié."
Ta mémoire est bonne.
Par Critias
En réponse à 992Phil
Mon expérience personnelle est que, plus l’entreprise est grande, plus la distance entre le CEO (patron) et le personnel de base est grande, et plus les décisions se prennent sans état d’âme.
On ne peut pas vraiment le leur reprocher ; c’est humain.
C’est pour cette raison qu’un patron doit toujours, par différentes actions (visite d’ateliers, petit déjeuner avec les ouvriers,…) rester en contact avec la base pour savoir « ce qui vit » dans l’entreprise.
Sinon, il vit dans une tour d’ivoire, surtout s’il est entouré de courtisans.
"Mon expérience personnelle est que, plus l’entreprise est grande, plus la distance entre le CEO (patron) et le personnel de base est grande, et plus les décisions se prennent sans état d’âme."
Je pense qu’il n’y a pas que ça. Certains patrons se spécialisent : développeurs, cost-killer,... Je me souviens d’une ancienne boîte auquel j’ai travaillé, rachetée par une entreprise espagnole. Ladite entreprise avait embauché un directeur pour faciliter l'absorption. Une fois celle-ci faite, il est parti car, de son propre aveux, il ne savait pas développer.
Par 992Phil
En réponse à Critias
"Mon expérience personnelle est que, plus l’entreprise est grande, plus la distance entre le CEO (patron) et le personnel de base est grande, et plus les décisions se prennent sans état d’âme."
Je pense qu’il n’y a pas que ça. Certains patrons se spécialisent : développeurs, cost-killer,... Je me souviens d’une ancienne boîte auquel j’ai travaillé, rachetée par une entreprise espagnole. Ladite entreprise avait embauché un directeur pour faciliter l'absorption. Une fois celle-ci faite, il est parti car, de son propre aveux, il ne savait pas développer.
La nomination d’un « crisis / transformation manager » est fréquente dans le cas de fusion / acquisition.
Par roc et gravillon
En réponse à 992Phil
Cela illustre simplement que ces « grands patrons » sont avant tout des dirigeants qui travaillent d’abord pour un CA.
Quand les résultats sont bons, ils sont encensés.
Quand les résultats sont moins bons et/ou que des problèmes techniques surviennent, ils sont vilipendés.
La savent que cela « fait partie du jeu » et monnaie leur job en conséquence (y compris le parachute).
Tout cela est très « normé » dans chaque secteur.
La norme a un nom : t'es bon, tu gagnes, t'es mauvais, même punition.
Par 992Phil
Vous exagérez…….
La plupart des grands patrons ont (en sus de leur rémunération) des bonus variables, fonction des indicateurs (KPI) fixés par le CA.
Par SF90
En réponse à 992Phil
Mon expérience personnelle est que, plus l’entreprise est grande, plus la distance entre le CEO (patron) et le personnel de base est grande, et plus les décisions se prennent sans état d’âme.
On ne peut pas vraiment le leur reprocher ; c’est humain.
C’est pour cette raison qu’un patron doit toujours, par différentes actions (visite d’ateliers, petit déjeuner avec les ouvriers,…) rester en contact avec la base pour savoir « ce qui vit » dans l’entreprise.
Sinon, il vit dans une tour d’ivoire, surtout s’il est entouré de courtisans.
Tout à fait!
Par Auto63bis
Il y avait l'homme à la tête de choux (Gainsbard), là c'est l'homme à la tête d'ET ! 
Respect quand même pour son œuvre !
Par Osterman
En réponse à ChatMallow
Sur la 3ème photo, je vois La Bellu, je vois Louis mais je ne vois pas le baise-en-ville en croûte de cuir... Sûrement lui qui prend le cliché!
Je reste sur ma faim pour cet hommage. Une fois retirées les photos, il ne reste pas beaucoup de matière à lire.
"Une fois retirées les photos, il ne reste pas beaucoup de matière à lire."
C'est très souvent le cas avec les articles de Bellu (presque à chaque fois, en fait).
Je préfère 100 fois les articles du Schlé...
Par Jeff812
En réponse à mekinsy
Le
Carlos n'etait pas mauvais, loin de là.
Il à redressé Nissan qui croulait sous les dettes :
"Chez Nissan, le Franco-Brésilien avait ouvert la voie dès 1999. Criblé de dettes, incapable de gagner de l'argent, le deuxième constructeur japonais était alors proche de la faillite.
Après avoir réussi à faire renouer le groupe avec les bénéfices en moins de deux ans, M. Ghosn avait annoncé en 2002, à la surprise générale, que le constructeur nippon serait capable, les trois années suivantes, de vendre 1 million de véhicules supplémentaires, d'atteindre une marge opérationnelle sur chiffre d'affaires de 8 % et de ramener sa dette à zéro. Baptisé "180", ce plan était censé démontrer que non seulement Nissan pouvait se restructurer pour redevenir rentable, mais aussi que le groupe allait croître en même temps."
"Le constructeur japonais est parvenu à vendre un million de véhicules supplémentaires dans le monde en trois ans, un défi qui laissait beaucoup d'observateurs sceptiques."
https://share.google/1bh2FvpODBM88Y9UT
Le problème, c'est qu'il a eu le syndrome de "Dieu tout puissant" lorsqu'il a prit la tête du groupe en 2005.
Oui, ce n'est pas tout blanc ou tout noir : il y'a du gris chez tout etre humain. Voir l'interview de l'homme sur you tube : légende ou légend. Très intéressant.
Par gordini12
En réponse à beniot9888
J'ai toujours eu l'impression que le problème de Ghost, c'est qu'il ne sait faire que du cost killing. Virer, rentabiliser, économiser...
Ce qui est bien quand une entreprise est en difficultés, mais une fois la situation assainie, il fait arrêter la radinerie. Pas continuer d'empiler les plans écos et le ratatinement de budgets.
J'ai eu un collègue, quand je travaillais chez Renault en consultant, qui m'avait expliqué qu'avant Ghosn, l'ambiance était meilleure. Une meilleure collaboration, une meilleure récompense des efforts... Mais après Ghosn, c'est chacun son KPI. Aider un collègue ou un autre service ? Quel intérêt ? Tu n'y gagneras rien, vu que ton seul moyen d'avoir un bonus, c'est de réussir des KPI. Même si ton KPI est directement opposé à celui du service d'en face. Donc clairement, pas d'initiative ou de collaboration, c'est chacun pour sa gueule. C'est le patron qui l'a voulu.
Déja Schweitzer avait eu cette excellente réflexion :
Quand on dirige Renault, on a la fierté d’être Français, on ne se proclame pas « citoyen du monde.
Ensuite c'était un homme fondamentalement bon humain, respectuex des autres contrairement à Carlos 1er , qui n'a su que couper des branches mortes et piquer le fric chez Renault pour faire un max de cadeaux à Nissan afin de flater son égo.
Mais Schweitzer, a aussi laissé s'installer une entreprise sans chef avec des pouvoirs dans tous les sens (organisation matricielle) ou plus personne n'est responsable de quoi que ce soit; C'est le modèle de nos gouvernats ou ainsi en étant plusieurs a faire une connerie, il n'y a pas de responsables.
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