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Dieselgate : Renault soupçonné de frauder depuis 25 ans, Carlos Ghosn impliqué

Dans Economie / Politique / Industrie

Florent Ferrière

Selon la Répression des fraudes, la triche aurait commencé dès 1990 avec la première Clio. L'ensemble de la chaîne de direction est concerné, dont le PDG Carlos Ghosn qui n'a pas établi de délégation de pouvoir sur ce sujet.

Dieselgate : Renault soupçonné de frauder depuis 25 ans, Carlos Ghosn impliqué

Un feuilleton similaire au scandale Volkswagen est en train de naître. Si les soupçons portés sur Renault ne sont pas une découverte, les révélations s'enchaînent et sont de plus en plus accablantes. Il y a quelques heures, le quotidien Libération a d'abord publié des extraits du rapport que la DGCCRF a transmis en novembre à la justice. On peut notamment y lire que Renault a "trompé les consommateurs" en utilisant "une stratégie ayant pour objectif de fausser les résultats des tests antipollution".

L'AFP fait de nouvelles révélations sur le document de la Répression des fraudes. Il est ainsi mentionné que "des stratégies frauduleuses" pour fausser les tests d'homologation sont en place chez Renault depuis plus de 25 ans ! De plus, le rapport souligne que l'ensemble de la chaîne de direction est impliqué, y compris le PDG Carlos Ghosn (qui rappelons-le est entré en fonction à ce poste en 2005).

La Répression des fraudes se base ainsi sur le témoignage d'un ex-salarié, qui déclare que des pratiques sont en vigueur depuis 1990. "Plusieurs véhicules étaient équipés de dispositifs de détection de cycle" qui permettaient à l'auto de détecter un test et d'adapter le fonctionnement du moteur pour que celui-ci rejette moins de polluants. D'après cet ex-salarié, qui a quitté le Losange en 1997, c'était déjà le cas sur les moteurs essence de la première génération de Clio.

Selon la Répression des fraudes, "aucune délégation de pouvoir n'a été établie par Carlos Ghosn concernant l'approbation des stratégies de contrôle utilisées pour le fonctionnement des moteurs". Pour elle, le PDG est donc responsable, si le truquage a été encore en vigueur récemment, ce que soupçonne fortement la DGCCRF. Ce matin, Libération estimait que 900 000 voitures pourraient être concernées. Mais ce pourrait être bien plus si la triche a commencé il y a 25 ans.

Renault ne fait pas de commentaire en dehors de ceux envoyés ce matin par communiqué de presse.

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