Essai vidéo - Mini Cabriolet : tea, play and fun

Cette Mini cabriolet pourrait passer pour un véhicule de "niche" dans le catalogue du constructeur anglais mais il n'en est rien. La marque rappelle bien que c'est une auto importante, fort vecteur d'image, et il faut d'ailleurs signaler qu'elle représente un peu plus de 10 % des ventes totales de Mini (2200 ventes de cabriolets l'an dernier pour Mini en France, 164 000 ventes de cabriolets sur la première Mini de l'ère "BMW", entre 2004 et 2009), ce qui n'est finalement pas rien compte tenu de l'usage très spécifique d'un cabriolet. La Mini découvrable est donc un objet recherché par les clients, et sur cette nouvelle génération, le constructeur a choisi d'appliquer la règle du "plus".

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Plus grande, plus large et légèrement plus haute (toujours aussi chère en revanche, nous y reviendrons), la nouvelle Mini cabriolet n'a plus grand-chose de 'mini', tout comme ses soeurs trois portes, cinq portes et Clubman. La gamme actuelle Mini, qui est une des plus jeunes du marché, a donc capitalisé sur un gonflement des mensurations, ce qui ne plaît pas forcément toujours mais permet au moins d'avoir une habitabilité en hausse.

Evidemment, ce dernier point n'est pas le critère principal d'achat d'un cabriolet. Avec 3,82 mètres de long, la Mini cabriolet n'a plus rien à voir avec la toute première édition du modèle (qui date de 1993), mais les bénéfices sont bien là : l'espace aux places avant est plutôt généreux, y compris pour des grands gabarits comme votre serviteur. La position de conduite est facile à trouver grâce aux nombreux réglages et la présence de l'accoudoir central (en option) permet de se sentir à l'aise immédiatement. Pour le reste, il ne faut pas trop en espérer de cette Mini qui dispose de places arrière toujours anecdotiques, et d'un volume de coffre, certes en progression, mais qui plafonne à 215 litres capote rabattue (160 litres décapoté).

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A l'intérieur, la qualité des matériaux a progressé par rapport à la précédente génération même si certains petits détails nous ont semblé peu qualitatifs. Dans l'ensemble, l'habitacle est bien assemblé et la conduite sur route dégradée ne déclenche aucun "rossignol" ni aucune vibration suspecte. L'ergonomie est par ailleurs en amélioration avec quelques petits détails qui font la différence : citons notamment les commandes de lève-vitre qui passent de la console centrale aux contre-portes. A l'inverse de la tendance actuelle, la Mini ne cède pas à l'écran tactile et conserve la molette pour commander le système multimédia et la navigation, cette dernière ayant été parfois un peu "à la ramasse" lors de notre parcours.

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