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Fiat Multipla (1998-2010) : un OVNI génial, dès 1 500 €

Dans Rétro / News rétro

Stéphane Schlesinger

Architecture originale, rapport encombrement/habitabilité record, moteurs très modernes, le Multipla avait tout pour faire un carton. Mais les choix esthétiques de ses concepteurs n’ont pas exactement convaincu la clientèle…

L’avantage de la laideur, c’est qu’elle ne vieillit pas, disait Gainsbourg. Ça se vérifie avec le Multipla, ici un modèle de 1998.
L’avantage de la laideur, c’est qu’elle ne vieillit pas, disait Gainsbourg. Ça se vérifie avec le Multipla, ici un modèle de 1998.

Oh j’en vois qui se marrent. Comment, cette horreur de Multipla, le monospace le plus comique de l’Histoire, serait une voiture-plaisir ? Eh bien oui ! Mais pour s’en rendre compte, il faut aller au-delà des apparences. Explications. Au début des années 90, Fiat vit un renouveau comme on lui en souhaiterait aujourd’hui. La Punto est un grand succès, le Coupé valorise l’image du Géant Italien et le duo Bravo/Brava s’apprête à réaliser un joli score dans la catégorie des compactes. Tous ces modèles arborent un design frais et jeune, acidulé presque, aussi est-ce fort de cette expérience que Fiat se (re)lance dans l’aventure Multipla.

Lancée en 1956, la 600 Multipla peut être considérée comme le premier monospace, accueillant six passagers. Sa rangée de sièges centrale se range dans le plancher, déjà !
Lancée en 1956, la 600 Multipla peut être considérée comme le premier monospace, accueillant six passagers. Sa rangée de sièges centrale se range dans le plancher, déjà !

Il avait en effet en 1956 conçu le premier monospace de l’Histoire, le 600 Multipla qui accueillait six passagers. Tout comme Renault, il a compris que la clientèle a envie de monovolumes abordables mais aussi d’autos au style fort. À Turin, on s’est aussi fait une spécialité d’optimiser plus qu’ailleurs le rapport encombrement/habitabilité, les Uno, Tipo et Punto ayant redéfini les normes de la catégorie en ce domaine. Mais on évalue mal l’importance du marché du monospace compact, et cela va largement conditionner la conception du Multipla. On l’estime à 300 000 unités par an environ, aussi, Paolo Cantarella, patron de Fiat, laisse-t-il aux designers une grande latitude de création. Le nouveau Multipla sera un véhicule de niche, au design décalé. Et pas voué à de très gros volumes de vente : Fiat n’en prévoit que 50 000 par an, quantité qui permet d’adopter une structure Spaceframe, peu onéreuse à concevoir mais complexe à produire. Celui qui va en tracer les lignes, c’est Roberto Giolito, sous la direction de Peter B. Davis. Pour vous donner une idée de la créativité de Giolito, c’est lui qui plus tard esquissera la nouvelle 500. À l’en croire, la notion de proportions parfaites ne s’applique qu’à la nature, pas aux créations industrielles, où on peut s’en affranchir. Il le fera au-delà de l’imaginable, tant tout dans le concept du Multipla est poussé à l’extrême.

Ces dessins de Giolito montrent son inspiration pour le Multipla. Le rouge exhale même un certain dynamisme.
Ces dessins de Giolito montrent son inspiration pour le Multipla. Le rouge exhale même un certain dynamisme.

On décide par exemple qu’il accueillera 6 passagers et leurs bagages dans moins de 4 m de long, comme son ancêtre. Mais cette fois, en offrant un confort et une sécurité de haut niveau. Alors, on décide de le doter de deux rangées de trois sièges, une innovation qui impose des flancs très verticaux pour contenir la largeur du véhicule, et un toit plat, légèrement relevé sur les côtés, ce qui n’est pas sans rappeler la R16. Toute cette liberté, exceptionnelle dans le milieu de l’automobile, débouche en 1996 sur un concept exposé au Mondial de Paris.

Le concept Multipla exposé au salon de Paris 1996. Son étrangeté ne dérangeait alors pas mais les goûts du public allaient vite changer…
Le concept Multipla exposé au salon de Paris 1996. Son étrangeté ne dérangeait alors pas mais les goûts du public allaient vite changer…

Dénommé Multipla, il suscite des réactions pas forcément, son langage stylistique évoquant par son ludisme la Twingo, très appréciée. Mais on pense que le temps que l’engin soit finalisé, il sera assagi. Mais quand il arrive en 1998, on constate qu’il n’en est rien ! Mécaniquement, en revanche, il demeure conventionnel : un 1,6 l essence (ou GPL) de 103 ch et un diesel à rampe commune de 105 ch. Mais une version hybride est annoncée pour 1999… Le public et la presse accueillent plutôt fraîchement le Multipla, qui a de surcroît dégradé son look par d’affreux boucliers en plastique noir et non plus peints comme sur le concept.

Le Multipla, dans sa version initiale de 1998. Les boucliers ont viré au noir et les voies semblent plus étroites, mais il reste très proche du concept de 1996.
Le Multipla, dans sa version initiale de 1998. Les boucliers ont viré au noir et les voies semblent plus étroites, mais il reste très proche du concept de 1996.

Cela dit, c’est le bourrelet à la base du pare-brise qui rebute le plus la clientèle. L’habitacle fait pire. Giolito a dessiné le tableau de bord en s’inspirant d’un bureau, ce qui désoriente encore plus, d’autant que la finition frise elle aussi l’épouvante. Mais, bien vite, on apprécie l’exceptionnelle fonctionnalité du véhicule, qui loge confortablement six passagers dans 3,99 m de long. De plus, le Multipla profite de remarquables qualités routières et s’affiche à un prix abordable : 106 900 F en 1,6 SX (21 700 € actuels selon l’Insee), la version de base, à 135 400 F (27 400 € actuels) en JTD 105 ELX, le haut de gamme.

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La planche de bord en 1998. Il n’y a pas de compte-tours, mais on a le choix entre du tissu ou du plastique pour le revêtement du haut du tableau. Les rangements abondent.
La planche de bord en 1998. Il n’y a pas de compte-tours, mais on a le choix entre du tissu ou du plastique pour le revêtement du haut du tableau. Les rangements abondent.

Étonnamment, les ventes démarrent très bien en France, car sur les 7 500 exemplaires prévus en 1999, les commandes s’élèvent à 10 000. Cela peut paraître beaucoup, mais Renault avec le Scenic au dessin assez classique montre qu’il a mieux compris le segment du monospace compact que Fiat : le français s’écoule à près de 300 000 unités annuelles en Europe, six fois plus que l’italien. Plus tard, l’Opel Zafira et le Citroën Xsara Picasso prouveront la clairvoyance de Renault, reléguant le Multipla au rang d’engin anecdotique. Fiat, qui connaît une nouvelle phase de tourments financiers, n’a de toute façon pas les moyens de le modifier en profondeur. Le Géant italien a même échoué à convaincre sa filiale brésilienne de le commercialiser en Amérique du Sud, ce qui aurait imposé de construire localement une usine dédiée.

Les six passagers ont droit aux mêmes sièges, quand celui installé au milieu, à l’arrière d’un Scenic se contente d’un dossier plus étroit que les autres.
Les six passagers ont droit aux mêmes sièges, quand celui installé au milieu, à l’arrière d’un Scenic se contente d’un dossier plus étroit que les autres.

Résultat, le génial monospace turinois n’évoluera d’abord que dans le détail : ordinateur de bord et diesel poussé à 110 ch en 2001, puis 115 ch en 2002, alors qu’en 2003, la gamme sera réorganisée autour de trois finitions : Active, Class et Emotion, ces deux dernières obtenant des boucliers peints.

En 2001, le diesel passe à 110 ch, les instruments gagnent un compte-tours et le logo Fiat change : fini les barres obliques, place à un écusson bleu.
En 2001, le diesel passe à 110 ch, les instruments gagnent un compte-tours et le logo Fiat change : fini les barres obliques, place à un écusson bleu.

Cela n’empêche pas une dure chute des ventes. Fin 2004, le Multipla bénéficie d’un restylage important : toute la face avant est redessinée dans le style du minispace Idea, dont il récupère les projecteurs. Mais l’habitacle ne change quasiment pas, ni la partie technique, hormis des suspensions assouplies. Surprise, avec ce look assagi, les ventes bondissent de plus de 40 % en 2005 ! En 2006, le diesel bénéficie d’une nouvelle injection Multijet et passe à 120 ch, mais avec un couple bridé à 200 Nm car sa boîte 5 ne peut pas encaisser plus. Le monospace Fiat voit ses ventes retomber et vivotera jusqu’en 2010, non sans avoir bénéficié une légère mise à jour en 2006 (clignos blancs à l’avant, nouveaux revêtements intérieurs, gamme simplifiée). Le dernier quitte l’usine en 2010, sans connaître de descendance. 344 841 unités ont été produites, soit plus que l’autre monospace logeant six passagers sur deux rangées, le Honda FRV, au look bien banal. Comme quoi…

Une version hybride rechargeable (70 km d’autonomie électrique) a été envisagée, mais jamais finalisée alors qu’elle devait être commercialisée en 1999. Le prix devait être trop élevé.
Une version hybride rechargeable (70 km d’autonomie électrique) a été envisagée, mais jamais finalisée alors qu’elle devait être commercialisée en 1999. Le prix devait être trop élevé.

Combien ça coûte ?

Pas cher ! Un exemplaire parfaitement fonctionnel se déniche dès 1 500 €, en essence ou en diesel, mais avec un très fort kilométrage (aux alentours de 250 000 km). À 3 000 €, on trouve de bonnes autos ne dépassant pas les 200 000 km, alors que les plus chers culminent à 5 000 €. Ce sont les plus récents affichant environ 100 000 km.

En 2004, le Multipla perd son bourrelet et gagne des projecteurs d’Idea mais les amateurs regrettent cette relative banalisation.
En 2004, le Multipla perd son bourrelet et gagne des projecteurs d’Idea mais les amateurs regrettent cette relative banalisation.

Quelle version choisir ?

Le Multipla étant relativement lourd, il est plus agréable avec le moteur diesel, plus puissant et coupleux que l’essence. En sus, il est nettement moins gourmand. Ensuite, vu ses immenses surfaces vitrées, il faut privilégier les modèles équipés de la climatisation (optionnelle sur les SX et Active).

En 2006, le Multipla subit sa dernière évolution, avec ses projecteurs modifiés et son diesel boosté à 120 ch.
En 2006, le Multipla subit sa dernière évolution, avec ses projecteurs modifiés et son diesel boosté à 120 ch.

Les versions collector

Ne riez pas, il y en a ! Le Multipla a toujours eu ses aficionados et ceux-ci plébiscitent actuellement les modèles non restylés, car ils en apprécient l’audace (ou la bizarrerie selon le point de vue). D’ailleurs, un festival Multipla a même été organisé l’an dernier, qui a suscité un engouement étonnant sur les réseaux sociaux… mais n’a rassemblé qu’une dizaine de participants. Aussi, si vous trouvez un des tout premiers exemplaires, dans une couleur amusante, en parfait état et avec un kilométrage raisonnable, n’hésitez pas à sortir le chéquier. D’ailleurs, la cote de tels Multipla a tendance à monter, un phénomène qu’on n’observe pas chez ses concurrents.

Le bloc 1,9 l JTD est d’une robustesse étonnante s’il est bien entretenu. La durit de turbo se déboîte parfois, rien de méchant.
Le bloc 1,9 l JTD est d’une robustesse étonnante s’il est bien entretenu. La durit de turbo se déboîte parfois, rien de méchant.

Que surveiller ?

Mécaniquement, le Multipla est remarquablement endurant, surtout en diesel. On a vu des exemplaires passer les 500 000 km sans ennui majeur. La boîte est cela dit moins robuste que le moteur, et vu son poids, le monospace italien fatigue ses suspensions, son principal point faible. D’ailleurs, son train avant difficile à régler engendre souvent une usure prématurée des pneus. Pour le reste, sa finition légère engendre des désagréments, surtout en début de carrière (joints baladeurs, pelliculage du plastique du tableau de bord fragile). Ça s’arrange par la suite. Vu que le Multipla dépasse parfois les 20 ans, les soucis électriques ne sont pas rares, non plus que les vernis écaillés, les poignées de porte coincées et les sièges dégradés. Sur les tout derniers, le filtre à particules cause des soucis, surtout si on interrompt ses processus de régénération. Mais les pannes graves sont rares, d’où ces kilométrages souvent impressionnants dans les annonces.

En 2003, des pare-chocs peints apparaissent. Cette version Emotion a même droit à des lave-phares, en plus des jantes en alliage et du radar de recul.
En 2003, des pare-chocs peints apparaissent. Cette version Emotion a même droit à des lave-phares, en plus des jantes en alliage et du radar de recul.

Au volant

Oui la ligne. Elle reste bizarre. Le tableau de bord aussi, même si sur l’exemplaire de 110 000 km que j’ai pu tester, il ne présentait pas de dégradation prématurée. En revanche, le siège maintient correctement, la position de conduite se révèle très bien étudiée (bien mieux que celle d’un Scénic I) et l’ergonomie est même rationnelle, si l’on accepte le frein à main situé à gauche du siège et le rétroviseur intérieur décalé à gauche. Le diesel de 115 ch de ce modèle 2003 se manifeste par quelques menues vibrations au ralenti, mais surprise, la direction, précise et consistante, alliée à la boîte agréable à manier rend le Multipla très plaisant à conduire à basse vitesse. Sur route, l’italien est carrément surprenant par le dynamisme de son châssis : voilà un monospace vif et amusant. Virant à plat, il communique avec son conducteur et accepte avec évidente bonne volonté une conduite très active.

À partir de 2000, un compte-tours et un ordinateur de bord sont installés. Notez l’autoradio GPS, une option à 1 500 €. La clim est ici à régulation électronique.
À partir de 2000, un compte-tours et un ordinateur de bord sont installés. Notez l’autoradio GPS, une option à 1 500 €. La clim est ici à régulation électronique.

En clair, il se mène comme une berline très bien conçue, ce dont aucun de ses rivaux, ne peut se prévaloir, du moins jusqu’à l’arrivée du Ford C-Max. En somme, il déroute et tient très bien la route ! Un plaisir totalement inattendu. Mais tout ceci a un revers : le Multipla n’est pas le roi du confort. Sa suspension sautille sur les irrégularités et son insonorisation globale reste perfectible. De plus, si la visibilité est panoramique, grâce à ses très généreux vitrages, on regrette que les glaces latérales ne descendent pas totalement, empêchant de rouler coude à la portière.

Heureusement, le moteur ne manque pas de vigueur et accepte de prendre des tours avec une alacrité étonnante pour un diesel, surtout si l’on connaît la paresse du 2,0 l HDI 90 ch du Picasso.

L’habitacle profite d’une excellente modularité. Sur demande, le siège central avant pouvait être remplacé par une sorte de glacière.
L’habitacle profite d’une excellente modularité. Sur demande, le siège central avant pouvait être remplacé par une sorte de glacière.

J’oublierais presque de mentionner l’habitabilité exceptionnelle du Multipla. Il loge dans de très bonnes conditions d’espace six personnes, avale 1 900 l de bagages une fois qu’on a retiré les sièges arrière, profite d’une excellente modularité et d’un plancher plat. Enfin, il consomme peu : 6,0 l/100 km en moyenne. Bref, c’est un excellent véhicule familial à prix plancher, fiable et amusant à conduire. Reste à convaincre vos ados d’être vus à son bord…

L’alternative youngtimer

Fiat Tipo (1988 – 1995)

En 1988, la Tipo a étonné par son habitabilité incroyable, ses qualités routières et son confort. Mais sa finition n’était pas au niveau.
En 1988, la Tipo a étonné par son habitabilité incroyable, ses qualités routières et son confort. Mais sa finition n’était pas au niveau.

Vous me direz, ce n’est pas un monospace. Mais la définition de la Tipo rappelle celle du Multipla à bien des égards : rapport encombrement/habitabilité record, esthétique particulière, excellentes qualités routières… et finition de pacotille. Cela n’a pas empêché la remplaçante de la Ritmo d’être sacrée voiture de l’année très loin devant sa plus proche rivale, et de redéfinir les normes de la catégorie dans bien des domaines, comme l’espace à bord, le comportement routier ou encore les performances de son turbo-diesel. Sa plate-forme a par ailleurs servi à une multitude de modèles (ce qui a bien inspiré le Groupe VW), le Multipla en récupérant même les trains roulants ! Vendue à plus de 2 millions d’exemplaires, la Tipo aurait pu mieux faire avec une qualité perçue au niveau (voir l’exemple de la R19), mais elle est loin d’avoir démérité commercialement. Et elle se déniche pour une bouchée de pain : dès 1 000 € en très bon état. Dommage qu’elle n’ait jamais été déclinée en une version vraiment collector, la 2.0 16V, certes rapide avec ses 142 ch, n’ayant rien d’une sportive…

La structure spaceframe, composée de nombreux profilés, est peu onéreuse à concevoir. Mais, longue à assembler, elle n’est pas rentable sur de très gros volumes de production.
La structure spaceframe, composée de nombreux profilés, est peu onéreuse à concevoir. Mais, longue à assembler, elle n’est pas rentable sur de très gros volumes de production.

Fiat Multipla JTD 115 2003, les caractéristiques

  • Moteur : 4 cylindres en ligne diesel, 1 910 cm3
  • Alimentation : turbo, injection common-rail
  • Suspension : jambes McPherson, ressorts hélicoïdaux, barre antiroulis (AV) ; bras tirés, ressorts hélicoïdaux, barre antiroulis (AR).
  • Transmission : boîte 5 manuelle, traction
  • Puissance : 115 ch à 4 000 tr/mn
  • Couple : 203 Nm à 1 500 tr/mn
  • Poids : 1 370 kg
  • Vitesse maxi : 176 km/h (donnée constructeur)
  • 0 à 100 km/h : 12,2 secondes (donnée constructeur)
À partir de 2004, les feux arrière changent également. Notez les poignées conçues pour protéger les portes des chocs en cas d’ouverture inconsidérée.
À partir de 2004, les feux arrière changent également. Notez les poignées conçues pour protéger les portes des chocs en cas d’ouverture inconsidérée.

> Pour trouver des annonces de Multipla, rendez-vous sur le site de La Centrale.

Un Fiat Multipla ? Non, un Zotye Multiplan M300, version chinoise de l’italien, fabriquée jusqu’en 2013 et dotée d’une version électrique.
Un Fiat Multipla ? Non, un Zotye Multiplan M300, version chinoise de l’italien, fabriquée jusqu’en 2013 et dotée d’une version électrique.

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