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La R5 misera sur le "fun to drive", promet Renault

Renault commence à délivrer quelques éléments sur la genèse de la R5, sa citadine électrique dont le lancement interviendra en 2024. Au programme: compacité, train arrière multibras, direction précise et module de batteries allégé. La marque nous promet ainsi une voiture plaisante à conduire et à des prix inférieurs à ceux de la concurrence.

La R5 misera sur le "fun to drive", promet Renault

 

C’était donc la R5. En décembre, à l’occasion du tournage d’un grand comparatif, la rédaction de Caradisiac était tombée sur d’étranges Renault Clio surélevées qui faisaient le plein d’électrons à une station Ionity sur l’autoroute (photo ci-dessous).

Ce mulet débusqué par Caradisiac cachait-il la R4 ou R5? Maintenant on sait.
Ce mulet débusqué par Caradisiac cachait-il la R4 ou R5? Maintenant on sait.


Nous nous interrogions alors pour savoir s’il s’agissait de prototypes de développement de la R4 ou de la R5, et nous avons enfin eu la réponse, officielle, à l’occasion d’un événement presse organisé par Renault.

La R5 misera sur le "fun to drive", promet Renault


Il s’agit donc bel et bien de la base technique de la future Renault 5, citadine électrique dont le lancement interviendra dans le courant de l’année 2024. Cette voiture, que la marque présente comme un « pilier de la Renaulution » initiée par Luca de Meo, a la primeur de la plateforme CMF-B EV de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi ("CMF" pour Common Module Family, "B" pour segment B et "EV" pour Electric Vehicles).

La nouvelle plateforme CMF-B EV utilise 70% de composants venant de la plateforme CMF-B sur laquelle reposent notamment les Clio et Captur.
La nouvelle plateforme CMF-B EV utilise 70% de composants venant de la plateforme CMF-B sur laquelle reposent notamment les Clio et Captur.


Le principal avantage de cette base technique est un coût de fabrication inférieur de 30% à celui de la Zoé, ce qui devrait permettre de conserver des tarifs accessibles.

Interrogés par votre serviteur, les représentants de la marque ont ainsi assuré de leur objectif consistant à placer les tarifs de la R5 en dessous de ceux de ses concurrentes.

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Train arrière multibras de rigueur pour la nouvelle R5, ce qui devrait profiter directement à l'agilité et au "fun to drive" vanté par les représentants de Renault. Son moteur synchrone à rotor bobiné sera fabriqué à l’usine de Cléon. 
Train arrière multibras de rigueur pour la nouvelle R5, ce qui devrait profiter directement à l'agilité et au "fun to drive" vanté par les représentants de Renault. Son moteur synchrone à rotor bobiné sera fabriqué à l’usine de Cléon. 
Quatre modules de batterie, contre 12 pour la Zoé. L'ensemble du groupe motopropulseur devrait peser 35 kilos de moins que celui de la Zoé.
Quatre modules de batterie, contre 12 pour la Zoé. L'ensemble du groupe motopropulseur devrait peser 35 kilos de moins que celui de la Zoé.

Quelques éléments techniques ont percé durant la présentation. On aura ainsi appris que l’auto conserverait la compacité du concept-car déjà dévoilé, qu’elle disposerait d’un train arrière multibras et que celui-ci s’accorderait à une direction très « directe », de façon à optimiser le plaisir de conduite.

Il a d’ailleurs beaucoup été question de « fun to drive » durant la présentation du projet, caractère renforcé par la « raideur » du module de batteries implanté sous le plancher, ce qui profitera à la précision du comportement routier : « la connexion entre conducteur et véhicule est très importante », nous a-t-on assuré. Ainsi, les concepteurs de la R5 veulent qu’elle distille des sensations de conduite comparables à celles de la Mégane E-Tech. Il y a de pires références, il est vrai.

La R5 vient d’achever un premier cycle de développement de la plateforme CMF-B EV, qui l’a mené jusqu’aux pistes gelées de la Laponie suédoise. La deuxième phase de tests va démarrer, avec cette fois la "vraie" carrosserie (camouflée).
La R5 vient d’achever un premier cycle de développement de la plateforme CMF-B EV, qui l’a mené jusqu’aux pistes gelées de la Laponie suédoise. La deuxième phase de tests va démarrer, avec cette fois la "vraie" carrosserie (camouflée).

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