Le retour des vacances va coûter cher en carburant

Bison Futé annonce un week-end particulièrement difficile sur tout le territoire. Mais au-delà des bouchons, ce sont les prix à la pompe qui laisseront un goût amer aux vacanciers. Selon les calculs effectués par Fig Data du quotidien Le Figaro, le litre de SP-98 s’affiche à 2,0089 € le litre. Un tel prix ne s’était pas vu depuis avril. Le SP-95 est un peu moins onéreux avec un tarif moyen de 1,9617 € le litre. Début juillet, ce même carburant était affiché à 1,8536 €/l, soit plus de 10 centimes moins cher.

Malgré un prix à la pompe moins élevé (1,8762 €/l), le gazole est le carburant qui a le plus augmenté avec 18 centimes supplémentaires depuis le début du mois de juillet.

Pas de baisse à court terme

Cette tendance à la hausse pourrait se poursuivre. Au mieux, peut-on espérer une stagnation, mais les indicateurs ne sont pas positifs. Le baril du Brent a subi une forte hausse de 13,7 % en juillet pour s’établir à 82,99 dollars. C’est une conséquence directe de la baisse voulue de la production saoudienne. Il est déjà prévu qu’elle se poursuive jusqu’en septembre, mais elle pourrait être renforcée après la rentrée. À cela s’ajoute une hausse de la demande en Europe, aux États-Unis, mais aussi en Chine.

Du côté du gouvernement, la tendance n’est plus au coup de pouce. Elisabeth Borne a confirmé « qu’il n’est pas prévu de remettre des chèques carburant ». Elle mise davantage sur une stagnation des prix.

Il faut donc se faire à l’idée que faire le plein de son auto va encore coûter cher. Et ce n’est pas le plafonnement à 1,99 € le litre de la part de Total jusqu’à la fin de l’année qui va soulager les Français. De son côté, les enseignes Leclerc prolongent leur opération de « carburant à prix coûtant » jusqu’à la fin du week-end dans 696 stations-service que comprend le réseau.