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3. Les défauts mineurs qui deviennent majeurs : ouch !

Nouveau contrôle technique 2018 : massacre en vue !

Mais au-delà des défauts critiques, il y a aussi les anciens "défauts mineurs" qui deviennent désormais des "défauts majeurs", donc soumis à contre-visite. Ils sont très nombreux. Parfois justifiés, parfois limites. Nous ne pourrons pas non plus tous les lister, mais prenons ici quelques exemples, qui risquent de poser souci, et faire grincer des dents.

 

Commençons par le freinage. Dorénavant, une course trop longue de la pédale de frein, même si le freinage satisfait aux exigences, conduit à un défaut majeur soumis à contre-visite. Avant, c'était juste signalé. De même pour une détérioration du réservoir de liquide de frein, qui devient défaut majeur, tout comme des flexibles mal placés.

Plus incompréhensible, une course trop longue du frein à main passe aussi en défaut majeur. Même si son efficacité est dans les normes. Rageant de devoir repasser au centre pour un simple réglage, et payer une contre-visite. De même, le témoin d'alerte du système de freinage, s'il est allumé, conduit désormais à une contre-visite.

Pour les disques de frein, la simple usure, qui était un défaut mineur, passe en majeur, même si l'efficacité est bonne. Il faudra donc remplacer, sous 2 mois, et même si le jeu de plaquettes est encore bon. Si l'usure est prononcée, le défaut devient "critique". Pour les plaquettes, l'usure prononcée, défaut mineur, passe en défaut majeur si la marque de niveau mini est atteinte, et en critique si elle a disparu.

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Nouveau contrôle technique 2018 : massacre en vue !

Également, la présence de corps gras ou de corrosion devient aussi soumise à contre-visite, même sans perte d'efficacité du freinage. Mieux vaut donc ne pas trop graisser les colonnettes sur lesquelles coulissent les plaquettes... Faisons tout de même confiance aux contrôleurs pour faire la part des choses entre des corps gras normaux et ceux apportés par un souci, et une corrosion normale ou anormale.

Enfin, les voyants d'ABS ou d'ESP allumés, signalés auparavant, seront désormais soumis à contre-visite. Les réparations pour les éteindre sont en général compliquées et lourdes, sauf à ne souffrir que d'un simple problème de capteur.

 

Concernant la direction, tous les jeux sont désormais soumis à contre-visite. Et les fuites aussi. C'était déjà le cas, pour les fuites de liquide de direction assistée, mais désormais, tous les manques d'étanchéité sont sanctionnés. La mauvaise fixation du volant et sa détérioration aussi, alors qu'elle était seulement signalée.

 

Au chapitre éclairage, on notera que tout voyant d'alerte en rapport allumé conduit à un défaut majeur. Par ailleurs, les antibrouillards, s'ils sont prévus d'origine, doivent fonctionner et être bien fixés, sinon, contre-visite, à l'avant comme à l'arrière. Auparavant, c'était un défaut mineur. Pareil pour les lave-phares obligatoire avec les feux xénons : ils doivent fonctionner, sinon c'est la sanction. Qui sera également appliquée si les voyants de feux de route, et d'antibrouillards arrière ne fonctionnent pas au tableau de bord, alors que c'était un défaut non soumis à réparation et contre-visite auparavant.

 

On passe aux liaisons au sol. Avec en premier lieu, un défaut mineur qui devient majeur : la mauvaise fixation des amortisseurs. Mais ça, on peut le comprendre. Les corrosions importantes sont désormais aussi sanctionnées par une obligation de réparation, que ce soit au niveau des suspensions (ressorts, amortisseurs) que des trains roulants (ancrages, triangles, bras, jambes de force). Les protections de rotules et d'articulation, en caoutchouc (direction, suspension, triangles), manquantes ou craquelées deviennent soumises à contre-visite, elles étaient seulement signalées auparavant. Enfin, le non-fonctionnement manifeste du système de contrôle de pression des pneus, quand il existe, est lui aussi soumis à un retour en centre après réparation.

 

Toutes les familles de points de contrôle sont touchées

Le châssis en prend aussi pour son grade. Alors qu'auparavant, les défauts de corrosion ou déformation des longerons, des traverses, du berceau moteur, des soubassements, ou les fissures sur ces mêmes éléments étaient simplement mentionnées, elles sont désormais soumises à contre-visite, même lorsqu'elles sont "légères". Les torsions dues au mauvais placement d'un cric par exemple, seront à surveiller de près. Et encore une fois, on comptera sur le fait que le contrôleur sache faire la part des choses selon l'emplacement, la gravité et les conséquences en termes de sécurité de petites déformations ou de corrosion, et ne pas envoyer au casse-pipe pour le moindre pet de travers.

Pour les pare-chocs, désormais, une mauvaise fixation ou un endommagement trop important conduisent à la contre-visite, alors que c'était un défaut mineur.

Pour les sièges, auparavant seul une mauvaise fixation menait à la sanction, désormais, si le système de réglage ne fonctionne plus, ce sera aussi le cas.

 

Nouveau contrôle technique 2018 : massacre en vue !

On arrive à un point sensible, le témoin d'airbag. On ne compte plus les véhicules dans lesquels il est allumé, que ce soit un dysfonctionnement réel des coussins ou un bug électronique. Simplement signalé jusqu'ici, il conduira désormais à une contre-visite avec obligation de réparation. Elle est parfois facile, lorsqu'il s'agit d'un défaut de soudure ou de faisceau. Mais c'est parfois plus long à diagnostiquer et plus coûteux à réparer s'il s'agit d'une centrale d'airbag ou d'un boîtier électronique. Il va donc falloir en tout cas se pencher sur ces fameux voyants d'airbags, si souvent allumés.

 

On terminera cet inventaire semblant sans fin (et rappelons-le non exhaustif) par ce qui concerne l'environnement et la sécurité des autres usagers. Les écoulements excessifs de liquide "autres que de l'eau" sont soumis à contre-visite. Il s'agit donc de liquide de refroidissement, d'huile, de liquide de frein, de direction assistée et de carburant. Si la fuite est trop importante, et que cela peut affecter l'environnement ou rendre glissante la chaussée, vous serez bon pour une remise en état. Très compréhensible en soi. Et à ce chapitre, rassurez-vous, les fameux "défauts d'étanchéité moteur" si couramment signalés auparavant, resteront des défauts mineurs. Car la perte de quelques gouttes d'huile ou autres fluides est courante et pas forcément dangereuse.

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