Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    
Publi info

Stationnement Paris : les agents verbalisateurs n'étaient pas assermentés !

Les affaires se succèdent dans le dossier du contrôle du stationnement parisien confié à des opérateurs privés. Après avoir été mise à l’index pour s’être rendue coupable de milliers de contrôles fictifs, la société Streeteo se retrouve à nouveau sous les feux de la critique pour avoir demandé à certains de ses agents non assermentés de verbaliser les véhicules. Cette fois, et contrairement à la première affaire, des usagers ont été victimes de ces agissements qui interpellent sur la déontologie de ces acteurs privés dans l’accomplissement d’une mission aussi sensible que la sanction des usagers de la route.

Stationnement Paris : les agents verbalisateurs n'étaient pas assermentés !

La société privée Streeteo est une filiale d'Indigo qui inquiète. En charge de la gestion des infractions au stationnement payant à Paris, elle se fait à nouveau défavorablement remarquer avec cette affaire de verbalisation de véhicules d’usagers de la route par des agents non assermentés. Une pratique illégale dont elle doit maintenant rendre compte.

Un procédé d’autant plus répréhensible qu’il révèle une politique sciemment assumée par l’entreprise. Ce sont en effet les salariés eux-mêmes qui ont alerté sur des consignes émanant directement de la hiérarchie les obligeant à des inspections dans les rues et à des verbalisations, sans être passés devant un tribunal pour obtenir leur assermentation.

Christophe Najdovski, adjoint EELV aux Transports de la mairie de Paris assure que dès que les agissements de son prestataire de service ont été connus, ce dernier a été fermement rappelé à l’ordre. C’est bien le moins. Par ailleurs, les contraventions, qui n'auraient pas été apposées par des contrôleurs assermentés, seront annulées.

Dans un communiqué, Streeteo a indiqué prendre toutes les mesures « pour mettre fin à des comportements inappropriés pratiqués à son insu ». L'entreprise, qui réitère son engagement à la Ville de Paris, a annoncé diligenter une enquête interne « afin d'identifier les causes réelles de ces défaillances ». Entre les agents contrôlés au cannabis, sans permis de conduire, les inspections fictives, et maintenant les véhicules verbalisés à tort, il va y avoir du travail pour les enquêteurs internes à cette entreprise dont la Ville de Paris n’a pas mis fin au contrat…

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

SPONSORISE

Toute l'actualité

Essais et comparatifs

Commentaires ()

Déposer un commentaire