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Stellantis : un nouveau moteur pour assurer l'avenir de l'usine de Douvrin

Dans Economie / Politique / Industrie

Florent Ferrière

Carlos Tavares annonce qu'un nouveau bloc essence sera assemblé à Douvrin, une usine qui était selon les syndicats menacée de délocalisation.

Stellantis : un nouveau moteur pour assurer l'avenir de l'usine de Douvrin

Dans une interview au Figaro, Carlos Tavares annonce que le futur moteur à essence EB de génération 3 sera assemblé à Douvrin. Une déclaration qui ne tombe pas au hasard. Samedi dernier, plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans cette ville du Pas-de-Calais pour défendre l'emploi et obtenir des garanties sur l'avenir du site.

Selon les syndicats, la production des moteurs était menacée de délocalisation vers la Hongrie. Avec cette annonce, le patron de Stellantis, le groupe né de la fusion entre Fiat et PSA, donne un peu d'air au site de Douvrin, ex-Française de mécanique, qui emploie 1 646 personnes, dont près de 1 500 en CDI.

La nouvelle ne rassure pas totalement sur place, car Douvrin assemble actuellement trois types de moteurs, deux essences (EB Génération 2, EP Génération 2) et un diesel (DVR). Mais le nouveau EB de génération 3 pourrait être le seul au menu d'ici trois ans.

Carlos Tavares rappelle que "Douvrin est un bon exemple de la transformation qui est en cours dans l'industrie automobile". C'est en effet dans cette ville que Stellantis construit, avec son partenaire Saft (filiale de Total), une usine de batteries, qui doit commencer à produire en 2023. Une partie du personnel de l'usine de moteurs thermiques va ainsi basculer vers l'usine de batteries. La production d'un nouveau bloc essence doit aider à faire la transition. Carlos Tavares le répète, il prépare "la fin de vie prévisible du moteur thermique en Europe".

Auprès de l'AFP, Laurent Dubois, secrétaire de la CFTC (premier syndicat du site), s'est d'ailleurs satisfait d'une "très bonne nouvelle, car, sans cela, le site aurait été condamné en 2025, puisque nous n'aurions plus pu faire de moteurs". Il avait "peur que ça s'arrête trop vite" et espère ainsi "une transition moins brutale" vers l'usine de batteries.

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