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On pourrait le croire en comparant les investissements réalisés là-bas aux annonces de chômage technique d’ici. Mais le groupe a fait ses comptes et l’Amérique est beaucoup plus rentable que la vieille Europe.

C’est un vieux procédé qui permet aux constructeurs d’améliorer leurs chiffres mensuels de ventes mal embouchés. Mais de qui ces ventes en trompe-l’œil font-elles le bonheur ?

L’INFO DU JOUR - Dans le classement des pays européens producteurs de voitures, la France se retrouve derrière l’Allemagne, mais aussi l’Espagne, la République tchèque et la Slovaquie. Seul le score de l’Italie, parmi les grand pays de l’automobile, est moins enviable.

Xavier Peugeot, le nouveau directeur de DS Automobiles, affirme que sa marque est « déjà profitable » et qu’elle n’a pas vocation à disparaître. Elle va d’ailleurs recevoir une nouveauté importante l’année prochaine.

En plus de l’usine de Poissy et d’autres sites en Europe, Stellantis doit mettre en pause la production dans l’usine de Mulhouse où sont assemblés les Peugeot 308, 408 et DS 7. Là encore, les niveaux de vente n’atteignent pas les chiffres espérés. Le site de Sochaux va par ailleurs raccourcir certaines semaines, mais pour une autre raison.

Alain Descat veille aux destinées de DS, Alfa Romeo et Lancia en France. Le salon de Lyon nous donne l’opportunité de faire le point sur les perspectives des marques qu’il dirige pour la France.

C’est au moment ou Stellantis annonce des fermetures temporaires de plusieurs unités de production européennes, que le groupe publie la performance qu’il a enregistrée depuis le début de l’année. Mais 1,6 million de voitures vendues en Europe, malgré une forte baisse, seront-elles suffisantes pour tirer la galaxie d’embarras ?

Le groupe Stellantis va fermer son usine de Poissy pendant trois semaines en octobre. Le groupe justifie cette décision par un « ralentissement du marché automobile européen » et les syndicats s’inquiètent. 

Le modèle japonais de petites autos légères et pas chères inspire les constructeurs français et la Commission européenne ces temps-ci. Mais en les rebaptisant e-cars, on ne leur garantit pas le succès pour autant. Loin de là.

Le groupe Stellantis officialise les grandes lignes d'un projet de batterie qu'il présente comme une technologie de rupture. Poids, efficence énergétique, fiabilité: les promesses sont élevées, mais il faudra attendre la fin de la décennie pour les voir se concrétiser.