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Volkswagen : "EBIT macht frei", la phrase malheureuse du patron ne passe pas

Par les temps qui courent, les grands dirigeants, parce qu’ils sont justement des hommes à haute responsabilité, devraient savoir que leurs faits et gestes, comme leurs dires, sont tout sauf anodins et secrets. À une époque où un portable traîne toujours quelque part pour alimenter un village planétaire dont la place publique a pris la forme d’un réseau social, il faut se montrer à la hauteur de la carrière que l’on a choisie. Assumer ça, c’est aussi savoir que l’on est une cible permanente. Une situation qui vient d’être rappelée au patron de Volkswagen dont les derniers propos au second degré n’ont fait rire personne.

Volkswagen : "EBIT macht frei", la phrase malheureuse du patron ne passe pas

L’affaire est sortie d’une réunion rassemblant des centaines de cadres du groupe pour commenter les résultats annuels de Volkswagen et les orientations stratégiques de la marque automobile. En regrettant la faible rentabilité et le cours de l'action Volkswagen évalué comme encore trop modeste, le dirigeant a alors à plusieurs reprises, selon plusieurs médias allemands, utilisé la formule « EBIT macht frei »…    

La formule n’est pas neutre. Et ce n’est le remplacement de « Arbeit » soit « travail » par L'acronyme anglais EBIT (Earnings before interest and taxes) qui peut empêcher le souvenir des heures les plus sombres de l’histoire contemporaine allemande. Au passage, dans le jargon financier, EBIT définit le bénéfice d'une entreprise avant déduction des charges, des produits d'intérêt et des impôts.

Herbert Diess s’est retrouvé dans la tourmente lorsque le journal allemand Wirtschaftwoche a révélé l'affaire. C’est toujours dans ces pages que le responsable a tenté de rectifier le rire avec cet acte de contrition : « c'était un choix de mots très malheureux et si j'ai accidentellement heurté, j'en suis extrêmement désolé. Je voudrais m'excuser sous n'importe quelle forme ».

Le même a ajouté : « Volkswagen a démontré à travers de nombreuses activités que l'entreprise, ses collaborateurs et moi-même, sommes conscients de la responsabilité historique particulière de Volkswagen pendant le Troisième Reich ».

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le constructeur allemand a eu recours au travail forcé de prisonniers de guerre et de détenus de camps de concentration. Un préjudice reconnu par l'entreprise qui a créé dans les années 1990 un fonds d'indemnisation des travailleurs forcés tout en laissant les historiens accéder à ses archives.

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