Volkswagen mis en examen en Espagne
Le service juridique du groupe Volkswagen et les ateliers de ses concessions sont décidément en première ligne d’un front ouvert depuis maintenant presque un an par la découverte de véhicules de la gamme diesel au moteur truqué. Une position compliquée à tenir car les tribunaux du monde entier pilonnent pour mieux réclamer réparation. Le dernier en date est espagnol et il n’y est pas allé de main morte.

De l’autre côté des Pyrénées on a ainsi mis en examen le constructeur automobile pour escroquerie et atteinte à l’environnement, dans le cadre du vaste scandale de ses moteurs diesel truqués. C’est pour sa présumée participation aux délits d’escroquerie causant un préjudice pour un grand nombre de personnes se retrouve dans cette situation. La justice a adressé une commission rogatoire à l’Allemagne en faisant valoir que c’est à l’entreprise établie en Allemagne d’assumer la responsabilité pénale en tant que personnalité juridique.
On rappellera qu’en Volkswagen et l’Espagne, les liens industriels ne sont pas anodins. Le constructeur national Seat a intégré la famille VAG en 1980 dont les rejetons, Audi y compris, sortent d’usines implantées en Catalogne (Nord-Est) et en Navarre (Nord). À la fin de juin, Volkswagen a accepté de verser environ 15 milliards de dollars aux États-Unis, notamment pour indemniser les propriétaires de voitures truquées. Cet accord doit encore être soumis à l’approbation de la justice américaine, à la fin de juillet. Enfin, ce scandale sur les moteurs diesel de 11 millions de véhicules dans le monde équipés un logiciel capable de fausser les résultats des tests antipollution a impacté fortement la réputation de Volkswagen en France.
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