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ZFE : la lutte continue

Dans Economie / Politique / Politique

Olivier Cottrel

Occupé sur d’autres fronts, le Gouvernement risque également de devoir gérer le cas des ZFE (Zones à faibles émissions) dans les prochaines semaines. Poussée par l’association « 40 millions d’automobilistes », une proposition de loi a été récemment déposée par la députée RN Anne-Sophie Frigout pour supprimer ces zones.

Les ZFE : un volcan social prêt à exploser ?
Les ZFE : un volcan social prêt à exploser ?

Si la mise en place progressive des Zones à faibles émissions (ZFE) semble actée, elle continue de faire parler et d’alimenter le débat.

Farouchement opposée depuis toujours à ces zones de circulation restreinte particulièrement discriminante, l’association « 40 millions d’automobilistes », a, pour l’occasion, trouvé une alliée de circonstance en la personne de la députée RN de la Marne, Anne-Sophie Frigout.

Élue sous la bannière du RN, dont la chef de file, Marine Le Pen, a toujours proclamé son opposition aux ZFE, Anne-Sophie Frigout a déposé la semaine dernière une proposition de loi visant à supprimer ces zones, déployées jusqu’ici dans onze métropoles françaises. Dès la fin de l’année 2024, ces dispositifs concerneront toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants, soit 33 zones supplémentaires.

Ce dépôt fait suite au lobbying de Pierre Chasseray, délégué général de « 40 millions d’automobilistes » auprès de tous les parlementaires. Une demande qu’il présente malgré tout comme « apartisane », visant à transcender les clivages politiques puisqu’il appelle : « les élus de la majorité à pousser cette proposition. Il y a urgence à supprimer les zones à faibles émissions qui sont socialement injustes, viennent cibler les ménages de la classe moyenne et pointer du doigt les automobilistes qui ne sont pas à eux seuls responsables de la pollution. Cela va exclure 48 % des automobilistes dans les 47 plus grandes métropoles françaises. »

Véritable « bombe à retardement sociale » selon l’association, les ZFE pourraient être un vrai caillou dans la chaussure d’un Gouvernement déjà occupé sur plusieurs fronts avec une contestation sociale qui monte : « Ça ne va pas bien se passer. Ça sent plus que la poudre, il y a une odeur de gaz. Faisons très attention, ça va exploser » prophétise même Pierre Chasseray.

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« La problématique d'amélioration de la qualité de l'air doit être prise en considération », admet toutefois Pierre Chasseray, qui vise au minimum le report de la mise en œuvre de la mesure de cinq ans, et l’instauration de dérogations (le week-end ou selon certains motifs impériaux).

Si une telle demande à pour le moment, et en l’état, peu de chance d’aboutir, elle rouvre un énième débat sur la poudrière plus que jamais explosive qu’est la mise en place de ces ZFE.

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