Parfois certaines nouvelles apparemment mauvaises sont au final sans importance et elles concernent la plupart du temps l’écologie, qui ne pèsent pas bien lourd face à l’économie, mais qui est là pour redorer, ou plutôt reverdir l’image du gouvernement.
Prenons par exemple l’annonce de l’annualisation du malus écologique à partir du 1er janvier 2009. A première vue, il s’agit plutôt d’une mauvaise nouvelle pour le consommateur. Sauf que, contrairement au système de bonus/malus à l’achat, cette mesure ne concerne que les véhicules émettant plus de 250g/CO2 par km, la tranche la plus haute.
Or, ces voitures, qui sont donc les plus polluantes et en général les plus chères, ne représentent que 1% du marché français. Pour information, la dernière Audi S4, forte de 333ch, n’émet « que » 225g/CO2 par km.

Est-ce que une augmentation du prix de ces véhicules de 160€ dissuadera les acheteurs potentiels ? Non. La mauvaise nouvelle ici ne concerne donc que l’environnement.
Pas de changement pour le système de bonus/malus à l’achat, vous bénéficierez toujours d’un bonus si vous vous portez acquéreur d’un véhicule émettant moins de 130g/CO2 par km et écoperez d’un malus pour les plus de 160g/CO2 par km.















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