Alors que les syndicats sont sur le point d'accepter majoritairement le contrat social proposé par la direction de PSA, on sait que le groupe discute activement avec son partenaire chinois Dongfeng au sujet d'une augmentation de capital de 3 milliards d'euros et d'une prise de participation de ce dernier. Parler de prise de participation fait plus ou moins planer le spectre d'une prise de contrôle, ce que rejette le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg qui affirme dans les colonnes du Parisien que PSA restera français et en France.

Arnaud Montebourg parle de PSA comme une « entreprise en grande difficulté » mais précise que « l'entreprise restera en France et française » lorsqu'on lui demande si le salut ne viendra pas de Chine. À la question de savoir s'il n'y aura donc pas de constructeur chinois au capital, il répond qu'il « n'a pas dit ça ».


Actuellement, alors que PSA peine toujours à relancer ses ventes malgré le renouvellement produit en cours, il semble que les discussions entre les 2 constructeurs se sont notablement ralenties, Dongfeng étudiant toujours « l'intérêt et la rationalité d'une prise de participation ».