L'été approche, les mariages avec. Après l'union proclamée de PSA et Mitsubishi, c'est celle entre BMW et Mercedes qui se profilerait. Les rumeurs de leur flirt datent d'un certain temps mais la concrétisation semblait prendre un peu de temps. On imagine facilement qu'avec 2 constructeurs aussi imposants et aussi concurrents, la chose n'est pas aisée.

Mais la crise qui s'annonce (ralentissement de l'économie américaine, euro fort, hausse du prix des matières premières, du carburant) réclame une union nationale et les allemands, mieux que d'autres, arrivent à mettre de côté les réticences historiques et à privilégier un certain pragmatisme économique. Tout du moins, ils sont capables d'engager des discussions en ce sens.

Mercedes et BMW ont tous deux besoin de réaliser des économies d'échelle toujours plus importantes pour s'assurer de marges à 2 chiffres. Selon le Wall Street Journal, le deal entre BMW et Mercedes permettrait de mutualiser l'achat de pièces ou de composants comme les modules de sièges et de climatisation. la coopération pourrait également s'élargir à la production et au développement de composants, même moteurs, en fonction des projets.

La discussion est toujours en cours et en l'absence d'urgence réelle, elles pourraient durer encore quelques temps. Actuellement, les réunions cherchent à établir une liste de composants et de technologies partageables sans que leur image respective en pâtisse.

Que ce soit Norbert Reithofer pour BMW et Dieter Zetsche pour Mercedes, chacun cherche à nouer des relations de ce type. Et dans le même segment, il apparait que seules ces 2 firmes sont "mariables" puisque Audi a tout le groupe VW derrière lui (et maintenant Porsche) et Lexus a Toyota.

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