Celui qui préside aussi aux destinées du groupe Renault-Nissan a tenu à rappeler que le monde a besoin d'équilibre. Va pour une préoccupation sur le changement climatique et des politiques de protection de l'environnement. Mais cette démarche doit se conjuguer avec un souci aussi exacerbé de protection des emplois : "nous devons nous assurer que des politiques ambitieuses sur le changement climatique n'entrent pas en conflit avec la nécessaire protection de l'emploi et de la croissance en Europe", a déclaré ce vendredi 12 juin le patron au cours d'une conférence de presse à Paris.


Et ce qui inquiète, c'est cette perte de sérénité dans un débat aux conséquences lourdes : "cette tendance à taper sur le diesel est très préoccupante" a clairement affirmé celui qui veut prendre date une semaine avant une réunion de la Commission européenne consacrée à la réduction des émissions de CO2, et à six mois du sommet mondial de Paris sur le climat (COP 21). Un durcissement des normes d'émission au terme de ces échéances seraient une mauvaise nouvelle économique. Une remarque qui ressemblerait presque à une mise en garde.