Depuis samedi dernier, l’agglomération de Cergy-Pontoise (Val d’Oise) se familiarise avec VélO2, son nouveau système de vélos en libre-service mis en place par JC Decaux.

Finalement, seuls le nom et l’habillage changent ! Forte de l’expérience parisienne, Cergy-Pontoise a pu enfin inaugurer son nouveau système de vélos en libre-service… avec le privilège d’être la première agglomération de la grande couronne à bénéficier de son propre « Vélib’ ». Son nom : VélO2 (comprendre O2, tel la formule chimique de l’oxygène…).

Ainsi, depuis samedi 360 vélos (très) inspirés du Vélib’ parisien sont disponibles dans 37 stations (41 sont prévues à terme), réparties dans sept communes de l’agglomération :

  • Cergy
  • Eragny
  • Vauréal
  • Neuville
  • Courdimanche
  • Pontoise
  • Saint-Ouen l’Aumône.

Un intérêt politique… et économique

Dominique Lefebvre, le président PS de la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise est ravi du projet : « On a une sociologie qui se prête au vélo en libre-service, avec notamment un campus de 20 000 étudiants. » L’élu a en effet profité de la phase de renouvellement de son mobilier urbain pour mener à bien le projet VélO2, orchestré par JC Decaux, le lauréat de l’appel d’offres. Le géant du mobilier urbain a repris les bases de Vélib’ pour répondre à la demande, tant au niveau du vélo que du financement : Cergy-Pontoise ne déboursera pas un euro, c’est en effet la publicité qui financera le système. 360 vélos : c’est peu par rapport à Paris (qui en compte 20 000), mais crise oblige, l’économie est au ralenti. Antoine Moulin, directeur régional de JCDecaux, explique : « C’est un souci de réalité économique. On ne pouvait pas mettre davantage de vélos sur Cergy-Pontoise, compte-tenu du marché publicitaire existant. »