Prendre exemple sur le Vélib’ a été salutaire d’un point de vue économique et pratique. Le directeur régional de JCDecaux Antoine Moulin avoue que le système VélO2 est « à 99% le même service qu’à Paris, puisque ce sont les mêmes vélos et stations, à tarif identique. La différence entre Vélib’ et Vél02 c’est la couleur du vélo. Paris a l’exclusivité de sa couleur. »

VélO2 bénéficie de l’expérience parisienne

Forts de l’expérience Vélib’, les VélO2 ont profité de quelques améliorations techniques. La structure des vélos a été renforcée sans que le poids du vélo (déjà important) n’augmente : les vélos de 22 kg seront donc capables de faire 10 000 km par an !

En termes de fonctionnement, les vélos sont implantés près des gares, des centres et des points de passage dynamiques de l’agglomération. Les 37 stations (bientôt 41) VélO2 sont implantées de 300 à 500 mètres les unes des autres. Le service est disponible tous les jours et ouvert de 5h à 1 h du matin avec une remise des vélos possible 24h sur 24. La première demi-heure est gratuite.

Outre l’aspect technique et logistique, les écologistes s’inquiètent pour la sécurité des cyclistes en herbe. Marc Denis, responsable des Verts à Cergy-Pontoise a déclaré : « il faut développer les pistes cyclables, et les conditions de circulation doivent être améliorées. » Souhait auquel veut répondre Dominique Lefebvre, qui a annoncé une dépense de six millions d’euros pour sécuriser les pistes cyclables existantes et en aménager d’autres : Cergy-Pontoise compte en effet 76 km de pistes cyclables, et a adopté un schéma directeur pour en créer 160 km sur dix ans.

Le vélo se démocratise et envahit peu à peu les villes, une excellente nouvelle. La vélorution est en route, ou plutôt en piste…