Quand Ed Carter est venu frapper à la porte de Nelson Racing, il avait une idée assez précise de ce qu'il voulait pour sa Chevrolet Chevelle de 1965 : qu'elle soit monstrueusement rapide, qu'elle puisse s'arrêter dans un mouchoir de poche, qu'elle tienne la route comme une Corvette tout en étant confortable comme son pick-up (et c'est là où on se rend compte qu'Ed est un américain, avec donc des références américaines), tout en restant proche de l'origine esthétiquement.

Tom Nelson était la personne parfaite pour réaliser tous les désirs d'Ed. Et voilà le résultat :des suspensions avant et arrière Detriot, des étiers Baer à six pistons, une climatisation moderne à l'apparence vintage et un V8 LSX 6,3l biturbo de 1400ch et 1762 Nm commandé par une boîte de vitesse automatique 4l85e avec palettes au volant, cachés sous une robe quasiment totalement préservée.

Chevrolet Chevelle Nelson Racing de 1400ch : un loup déguisé en mouton

Chevrolet Chevelle Nelson Racing de 1400ch : un loup déguisé en mouton

 

Si vous n'êtes pas impressionné par la mécanique, Nelson Racing a une autre carte dans sa manche, le genre de joker qui met tout le monde d'accord et qui n'a pas encore trouvé de baie moteur pour l'accueillir : son V8 Big Block Chevrolet 632ci soit 10,3l, flanqué de deux turbos et bon pour 2200ch. C'est juste une œuvre d'art à qui il reviendra l'honneur de déguster le dernier litre d'essence de la planète.

Chevrolet Chevelle Nelson Racing de 1400ch : un loup déguisé en mouton

Chevrolet Chevelle Nelson Racing de 1400ch : un loup déguisé en mouton